La Pologne est sous le choc : un deuil national d’une semaine a été décrétée après le terrible accident d’avion survenu samedi près de Smolensk qui a fait au total 96 morts, dont le président Lech Kaczynski, son épouse et plusieurs responsables politiques et militaires polonais de premier plan. Effroyable bégaiement de l’histoire, c’est le communisme assassin qui a de nouveau frappé indirectement la tête de l’Etat polonais puisque c’est en se rendant aux cérémonies du 70e anniversaire du massacre de milliers d’officiers polonais, exécutés sur l’ordre de Staline à Katyn, que la délégation polonaise a été décimée par cet accident aérien.
On se souviendra que c’est pour avoir rappelé la sinistre paternité des communistes soviétiques dans le massacre de 20 000 officiers polonais à Katyn, crimes reconnus officiellement par la Russie en 1991, que fut lancée en 2004 une incroyable cabale judicaire contre Bruno Gollnisch, dont il n’est sorti vainqueur qu’ après un long et éprouvant marathon judiciaire.
Le vice-président du FN fut alors accusé de vouloir minimiser les crimes du régime national-socialiste, alors qu’ il s’était contenté de souligner que la tuerie de Katyn fut attribuée faussement aux nazis par le Tribunal de Nuremberg.
Si les pays de l’Est sont enfin débarrassés du totalitarisme rouge, le terrorisme intellectuel à front de taureau sévit toujours en France. Chercheurs, historiens, intellectuels, hommes politiques, journalistes ou simples citoyens vivent toujours sous la menace de la loi liberticide concoctée par le communiste Gayssot et votée par l’Assemblée en 1990, alors que le Mur de Berlin tombait enfin …