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« Aucune modernité n’est viable si elle ne s’enracine dans une tradition »

14 avril 2010

Bruno Gollnisch a accordé un entretien au journaliste Guillaume Perrault, publié hier dans Le Figaro au lendemain de la conférence de presse tenue par Jean-Marie Le Pen annonçant la date du XIVème congrès du FN. Nous le relayons ici  dans son intégralité.

 LE FIGARO – L’élection de Marine Le Pen semble acquise aux yeux de beaucoup. Pourquoi maintenez-vous votre candidature à la présidence du FN ?

Bruno GOLLNISCH – Et pourquoi pas ? Je ne dénie pas les qualités de Marine Le Pen. Il me semble simplement en avoir d’autres. J’aspire à cette tâche écrasante pour contribuer à la cause que je sers depuis toujours : défendre l’identité française, qui me paraît plus menacée que jamais. Nos adhérents décideront en toute liberté au terme de la campagne interne. La compétition, ce n’est pas la guerre.

Ne souffrez-vous pas malgré tout d’un manque de notoriété insurmontable ?

Je suis un provincial. C’est à la fois une force et un handicap. Je suis connu à Lyon et dans ma région, mais peu à Paris. Si les commentateurs fondent leurs pronostics sur mon absence quasi-totale d’audience dans les médias audiovisuels ces dernières années, c’est une évidence. Mais il se trouve que ce genre de compétition ne s’arbitre pas seulement à la télévision. En outre, la campagne interne va attirer plus de regards vers ma personne. Le rapport entre ma présence et celle de Marine dans les médias audiovisuels était récemment de un à cent. Lorsque la compétition battra son plein, nous arriverons peut-être à un rapport de un à trois. Ce serait pour moi un progrès considérable !

Quels sont vos atouts ?

Lorsqu’au XIXe le Japon a pris connaissance de la démocratie, les samouraïs ont prédit que ce système ne prendrait jamais racine au pays du Soleil-Levant, car il exigeait que l’on vante ses propres mérites, ce qui n’était pas convenable. Mais puisque c’est la loi du genre, j’évoquerai ma fidélité totale à notre cause, ma résistance inébranlable à la dictature du «politiquement correct» et ma pugnacité dans l’exercice des mandats reçus des électeurs, comme député à l’Assemblée de 1986 à 1988 et au Parlement européen depuis 1989. J’ai ferraillé au conseil municipal de Lyon et au conseil régional de Rhône-Alpes. J’ai exercé deux métiers successifs, avocat puis professeur de langue et civilisation japonaise et doyen de faculté. Je suis par ailleurs officier supérieur de réserve dans la Marine nationale. On me reconnaît une certaine expérience dans le domaine international. Il me semble enfin avoir montré des qualités humaines dans les fonctions que j’ai exercées au sein de notre mouvement. Je sais rassembler. Cette aptitude à fédérer est essentielle.

Votre rivalité est souvent présentée comme une querelle entre anciens et modernes. Qu’en pensez-vous ?

C’est répété en boucle par des gens qui ne connaissent ni ma personne ni le mouvement national. Ce n’est pas une question de génération. Je suis fermement accroché à la défense des valeurs traditionnelles, c’est vrai, et cela ne changera pas. Aucune modernité n’est viable si elle ne s’enracine dans une tradition. Je crois être un homme de mon temps, ouvert au progrès des techniques quand il en résulte un progrès matériel ou moral -, au dialogue sans complaisance mais courtois avec nos adversaires, aux cultures autres que la mienne.

 

 

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