Bruno Gollnisch rappelait sur France 5 dimanche soir, invité de Nicolas Demorand, l’urgence d’instaurer au pus vite une politique familiale pour assurer la pérennité démographique de notre nation. Bref la nécessité de relever le défi du renouvèlement des générations avec des bébés français plutôt qu’en ayant recours à l’immigration, à la politique de substitution de population suivie par l’UMPS depuis des décennies. Un choix de société qui sépare clairement l’opposition nationale des partis du système, clivage extrêmement profond qui explique d’ailleurs en grande partie l’ostracisme et la diabolisation dont est victime le FN…
Cette donnée démographique explique pour une large part le déficit abyssal du système des retraites, dont le trou s’est creusé de manière vertigineuse puisqu’il est passé en deux ans de 10 à 30 milliards d’euros. Pour atteindre selon les prévisions et si l’on continue au même rythme, 40 milliards dans cinq ans, entre 75 et 100 milliards d’euros à l’horizon 2050 ! Gouverner c’est prévoir dit-on et on ne peut être qu’abasourdi par la non prise en compte par les partis dit « de gouvernement » de l’allongement, sans précédent dans l’histoire, de la durée de vie. Une véritable révolution couplée avec la baisse très sensible de la fécondité en France, même si notre pays semble moins mal loti que ces voisins du fait d’une immigration soutenant artificiellement la courbe des naissances.
La publication la semaine dernière du rapport du Conseil d’organisation des retraites, le Cor, démontre noir sur blanc le défi auquel la France est confrontée si elle veut sauver son système des retraites. A l’heure actuelle nous comptons 18 actifs cotisants pour 10 retraités, demain ces actifs ne seront plus que 12…
Au-delà de la question, centrale elle aussi, de l’augmentation du chômage qui induit une baisse importante des cotisations, le problème majeur est bien celui de la démographie française. Nos compatriotes payent là l’aveuglement de la classe politicienne, qui n’a pas eu le courage de se saisir de cette question comme elle l’aurait dû l’être il ya déjà trente ans. Mais aussi la veulerie d’une partie de la droite libérale qui, tétanisée par le terrorisme intellectuel de la gauche, s’est toujours refusée à mener l’indispensable politique familiale, qualifiée au pire de « pétainiste », au mieux de « réactionnaire » par les bien-pensants de la rive gauche.
Ne nous y trompons pas non plus, une large fraction de la droite, dans sa frange la plus mondialiste a, en toute conscience, fait le choix du recours à l’immigration, suivant en cela les diktats des officines antinationales pour lesquelles peuples et nations enracinés sont les vestiges d’une histoire dont il s’agit de faire table rase.