Dans l’Age de fer que nous traversons, qui a toutes les caractéristiques évoquées par Hésiode, les profanations de lieux de culte ou de cimetière sont devenues courantes. Dernièrement encore, le 12 février, l’église de Morangis (Essonne) avait été pillée et souillée et le 26 février le procureur d’Hazebrouck a mis en examen trois adolescents de 15 à 16 ans, qui ont reconnu avoir profané 61 tombes dans deux cimetières du Nord dont trois tombes de soldats du Commonwealth.
Lundi, c’est le président d’une association d’anciens combattants qui déposé plainte pour « profanation » contre l’organisatrice de la 12e édition du festival des Arts de la rue les Turbulentes. Durant-celui-ci le monument de Vieux-Condé (Nord), qui rend hommage aux soldats tombés pour la France lors des deux guerres mondiales, a été recouvert d’une fresque mettant en scène deux femmes à la poitrine dénudée se faisant pincer le bout des seins avec des tenailles.
Hier, on a appris que ce sont sept stèles de soldats musulmans dans le carré militaire du cimetière Saint-Lazare de Tarascon, tombés pour la France durant la Grande guerre , qui ont été profanées.
La vitalité, l’équilibre d’une société se juge au caractère sacré qu’elle accorde à la vie, de la conception à la tombe, et au respect dont elle entoure ceux qui ont fait le sacrifice de la leur pour défendre la patrie. La France est bien malade.