Alors qu’une conductrice de bus a été sauvagement tabassée sous les yeux de sa fille dimanche soir par trois « passagères » à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France consacre ce mardi sa Une à l’insécurité galopante dans les quartiers pluriels, à la peur grandissante des postiers, infirmiers, médecins , pompiers, policiers et autres agents des services publics obligés de travailler dans les zones de non droit. Les témoignages recueillis laissent apparaître le désarroi de ces Français qui annoncent leur désir de quitter cet enfer, mais encore faut-il en avoir la possibilité »…La constitution de ces ghettos ethniques est la conséquence directe de la folle politique d’immigration de peuplement de l’UMPS, dénoncée de longue date par l’opposition nationale et avec la prescience et la force que l’on sait par Jean-Marie Le Pen. Reste que celles et ceux qui s’écartent de la langue de coton s’exposent plus que jamais à tâter de la grosse matraque judiciaire. Pour les docteur Morphine de l’Etablissement il convient de tout faire pour ne pas réveiller le bon peuple…
Jean-Marie Le Pen a pu le constater pour la énième fois, c’est bien un totalitarisme mou qui sévit dans notre pays, lequel a remplacé le goulag par l’autocensure, le conditionnement médiatique et en derniers recours, la mise à mort sociale par des condamnations infâmantes et très lourdes financièrement.
En avril 2009, le Président du FN avait ainsi saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) après la confirmation en appel d’une amende de 10 000 euros prononcée à son encontre en 2005 pour « provocation à la discrimination, à la haine, à la violence envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ».
Il était alors reproché à Jean-Marie Le Pen, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde le 19 avril 2003, d’avoir déclaré que « le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux (…). C’est pour cela que le FN recueille beaucoup de voix dans les milieux populaire ».
L’AFP qui rapporte la phrase du président du FN à l’origine de cette condamnation, a publié hier une dépêche annonçant la plainte de ce dernier devant la CEDH a été jugé « irrecevable », décision prise à l’unanimité des sept juges qui ont estimé que la condamnation du président du FN « était justifiée ».
« Dans son arrêt, la Cour rappelle l’importance de la liberté d’expression dans le débat politique et souligne qu’elle vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent. Mais, en l’espèce, les propos de M. Le Pen étaient assurément susceptibles de donner une image inquiétante de la communauté musulmane dans son ensemble, pouvant susciter un sentiment de rejet et d’hostilité, selon les juges de la CEDH ». La messe est dite.