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Banlieues : Des milliards ou « l’émeute » ?

25 mai 2010

Un énième  nouveau « machin » pour les banlieues : « Quand on veut enterrer un problème, on créé une commission » notait déjà Clémenceau et ce gouvernement sacrifie à l’usage  en annonçant régulièrement    la mise en place d’une nouvelle structure, et autres réunions de concertation et de réflexion sur le cas des « quartiers pluriels ». Ce mardi,  François Fillon présidera donc l’installation   du nouveau « Conseil national des villes », pour tenter d’accréditer l’idée que « le plan Marshall » pour les banlieues évoqué en 2007 a un semblant de réalité.  La mission du Conseil en question  visant à préparer un  redécoupage en « quartiers difficiles » et « très difficiles », « zones urbaines sensibles » et celles  qui le sont (un peu) moins. Il faut bien  donner du grain à moudre  aux  crânes d’œufs des ministères…

Jouissant d’une petite notoriété médiatique depuis les émeutes de l’automne 2005, Claude Dilain, le maire socialiste  de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et  président de l’association « Ville et banlieue »,  était interrogé lundi sur RTL à propos de  la gestion gouvernementale du problème des banlieues. Incapable de sortir de sa grille de lecture socialiste  et communiant dans le même refus d’inverser les flux migratoires  que ses concurrents de l’UMP, M. Dilain a en donc été réduit de nouveau à inviter les contribuables à mettre la main à la poche, ce en quoi il ne diffère guère du discours dominant au sein du parti sarkozyste.

Fort de la pétition, qu’il vient de lancer  dans le Journal du Dimanche, une  « Lettre à ceux qui ignorent les banlieues »  signée par 46 maires, (PS, PC, Verts, Europe Ecologie, UMP, MoDem et  Nouveau Centre),  Claude Dilain a déploré que M Fillon ait mis  «  plus d’un an à installer ce Conseil national des villes ». «  Il y a un certain nombre de faits qui montrent que de nouveau le problème des banlieues disparaît du débat national. On ne parle des banlieues que lorsque ça brûle ».  « Est-ce qu’il faut vraiment des émeutes ? Il y a un certain nombre de chiffres qui devraient alerter la société française avant même les émeutes ».

Adepte de la fausse symétrie comme tout socialiste qui se respecte, M Dilain  a insisté implicitement  pour que    les Français qui ne vivent pas dans les zones plurielles ou qui  ont pu fuir les quartiers babélisés,  soient financièrement sanctionnés. «    Est-ce qu’on peut accepter que 10% des villes les plus riches consomment 30% de toute la richesse des villes alors que 10% des villes les plus pauvres n’en consomment que 1% », a-t-il ainsi déclaré, avant de s’inquiéter  du fait  que dans  notre Etat en faillite,  « tous les mécanismes de solidarité vont être gelés, voire même diminués ».

 La secrétaire d’Etat à la politique de la Ville, la socialiste Fadela Amara a rétorqué mardi  dans le quotidien Le Télégramme  que la politique menée par le gouvernement portait ses fruits et que  les banlieues restent « une priorité » du gouvernement, affirmant  qu’elle  fait figure de « poil à gratter » pour que ce sujet « reste dans le débat public (sic) ». « Poil  à gratter » qui a atteint depuis très longtemps son  seuil d’incompétence, si l’on en croit notamment l’article que lui a consacré le magazine Challenge en mars dernier et auquel nous avons fait écho sur ce blog, se livrant à un démontage en règle des « idées » de  l’ex présidente de Ni Putes ni Soumises.

 Rappelons également que cette fameuse politique de la ville, comme le soulignait notamment   Xavier Raufer, « a coûté selon les chiffres  officiels,  quelques 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 », et que de 2003 à 2012, le plan Borloo lui consacre encore 40 milliards supplémentaires ». Avec les brillants résultats que l’on sait.

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Classé sous :Actualités Balisé avec :banlieues, Borloo, Claude Dilain, Conseil national des villes, Fadela Amara, François Fillon, politique de la ville, PS, UMP

Rétroliens

  1. FNJ Auvergne › le Front national de la jeunesse en Auvergne, Bourbonnais et Velay » Banlieues : Des milliards ou « l’émeute » ? dit :
    31 mai 2010 à 13 h 54 min

    […] Rappelons également que cette fameuse politique de la ville, comme le soulignait notamment   Xavier Raufer, «a coûté selon les chiffres  officiels,  quelques 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 », et que de 2003 à 2012, le plan Borloo lui consacre encore 40 milliards supplémentaires ». Avec les brillants résultats que l’on sait. Source […]

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