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Vous êtes ici : Accueil / Actualités / La France bradée : la technique du voleur chinois

La France bradée : la technique du voleur chinois

1 juillet 2010

drapeau francaisLa déliquescence de notre outil militaire, encouragée par le lobby atlantiste qui a renoncé à faire entendre la voix distincte de la France en  la mettant à la remorque du Nouvel ordre mondial, ne devrait pas aller en s’arrangeant. Sous prétexte de la crise actuelle, certains dans l’entourage de l’Elysée n’ont pas grand mal à convaincre Nicolas Sarkozy  de la nécessité de réduire  les dépenses militaires de 3 à 5 milliards au cours des trois prochaines années. Selon la technique du voleur chinois, par petites touches successives, subrepticement, on acclimate dans les esprits l’idée que notre nation  n’a plus les moyens d’assurer seule son indépendance.   A quoi bon en effet  se doter d’une armée autonome,  capable de  défendre les intérêts  de la France, troisième puissance maritime mondiale et présente sur tous les continents, alors que l’on attend d’elle uniquement la mise sur pied, au cas par cas,  d’une force d’appoint  aux opérations de l’Otan ?

Dans le monde de plus en plus instable dans lequel nous vivons, où  certaines grandes puissances tendent à creuser un fort écart technologique dans le domaine  militaire  avec les nations  européennes de premier plan, notre pays ne consacre à sa défense que  1,5 à 2% de son produit intérieur brut (PIB),  là où  il serait nécessaire de faire porter l’effort  à  3%. Le prix de la liberté…

Ce repli  de la France imposé par des gouvernements « mondialisés »,  frileux et  ayant renoncé à la grandeur nationale, n’est pas sans incidence sur la vie locale. On l’a vu dernièrement avec la mise en place de la nouvelle carte militaire, matérialisant, cette paupérisation accrue de notre armée. A cette aune,  le cas de la ville de Châteauroux est emblématique. Celle-ci verra en 2012  le départ du 517éme  régiment du train, ce qui se traduira par le déménagement de   1 000 familles et la  perte de 1500 à 2000 emplois, avec les incidences que l’on imagine sur l’économie de la ville.

La parade trouvée par les autorités locales pour remédier à  cette situation,  mérite que l’on  s’y arrête.  La municipalité  de Châteauroux a ainsi annoncé à grand coup  de clairon, l’arrivée de plusieurs  dizaines d’entreprises chinoises –de trente à cinquante selon les estimations-  sur les lieux mêmes de l’ancienne caserne. Un « projet grandiose »  qui, au dire de ses partisans, serait susceptible de créer  4 000 emplois dont 80% seraient « promis » aux salariés  Français.

Nous aimerions  le croire et nous réjouir de concert avec l’équipe municipale, mais à bien y regarder, la situation est nettement plus ambigüe. Car c’est   le gouvernement la République populaire de Chine  qui est demandeur et  qui a choisi Châteauroux. Une délocalisation plutôt surprenante et qui laisse songeur,  quand on compare   le coût horaire de l’ouvrier (l’esclave) chinois à celui de l’ouvrier français.  On l’aura compris,  ce vœu de la Chine   obéit clairement à une stratégie de guerre commerciale.

Le maire  de Châteauroux a bien  été obligé de l’avouer sur France Info: l’arrivée prévue des  unités d’assemblage -et non de  fabrication-  de pièces détachées   ne s’explique  que par l’intention des chinois de  bénéficier du label « made in  France ». Label France qui sera alors singulièrement démonétisé au vu de la piètre qualité, en général, des produits chinois…

Un  journaliste du Monde consacrant  le 21 mai dernier un article à cette affaire a souligné lui aussi  qu’une marque « estampillée « made in Europe »   est porteuse d’un   label « plus rassurant  que le  made in China ,  les produits finis pourront alors s’envoler pour le monde entier… »

Utiliser le ressort du patriotisme économique français et/ou communautaire de nos compatriotes pour mieux  pénétrer le marché mondial et affaiblir notre économie, il fallait y penser…

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Classé sous :Actualités Balisé avec :armée, Châteauroux, Chine, Défense, délocalisations, guerre commerciale, patriotisme économique

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