Bruno Gollnisch le soulignait dans son dernier communiqué sur les « évènements de Grenoble, notre pays est rentré dans une nouvelle phase de violences dans les « quartiers », prémices d’une « guerre intérieure révolutionnaire ». Guerre devant laquelle le gouvernement UMP étale de nouveau son impuissance alors qu’une vingtaine de policiers grenoblois ont été mis au vert par leur hiérarchie car menacés de mort par les amis du multirécidiviste Karim Boudouda. Questionné sur TF1, Brice Hortefeux s’est employé à minimiser l’ampleur des émeutes en expliquant que le cauchemar vécu à Grenoble n’est le fait que de quelques dizaines d’individus, lesquels suffiraient donc à annihiler l’Etat de droit sur « leur » territoire…
Dans les faits, ce règne de la pègre d’origine immigrée n’est bien évidemment possible que par les complicités dont elle bénéficie, à Grenoble comme ailleurs, au sein de la « cité », sachant que les revenus générés par l’économie souterraine et les activités illicites bénéficient à de nombreuses familles. C’est bien à l’émergence, à l’affirmation d’une véritable contre-société, ayant pour socle le double rejet de l’assimilation et de la légalité, à laquelle nous assistons dans les centaines de ghettos ethniques des banlieues françaises.
Incapable d’agir sur les causes de cette atomisation de la société française, ce gouvernement essaye de faire diversion en expliquant aux Français que l’Etat « veille au grain », notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Brice Hortefeux, encore lui, expliquait lundi à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) la « persistance d’une menace terroriste sur notre territoire », laquelle est officiellement agitée pour légitimer la présence de troupes françaises en Afghanistan, au nom du « combat pour la démocratie et la liberté ».
Liberté – de déplacement, de comportement…- qui se réduit pourtant comme peau de chagrin pour les français , notamment sous l’effet de la montée en puissance d’une criminalité violente et de la ghettoïsation de zones entières.
Bref impuissant à assurer chez nous une sécurité qui est la première des libertés, à briser le vrai tabou imposé par la gauche immigrationniste, à savoir le lien évident entre la poursuite de l’immigration et la délinquance, ce gouvernement tente de nous faire croire qu’il peut agir efficacement pour protéger la France et les Français en envoyant nos soldats mourir dans les montagnes afghanes.
A ce sujet, les « révélations » par la mise en ligne sur site wikileaks de plus de 91 000 documents militaires américains sur la guerre en Afghanistan, relayés par The New York Times, The Guardian, Der Spiegel, n’en sont pas vraiment. Il n’est pas nécessaire de lire wikileaks pour savoir, comme nous l’avons évoqué ces derniers mois, citant de nombreuses analyses, que « l’allié » pakistanais se livre à un double jeu, les liens des services secrets d’Islamabad avec des dirigeants de la guerilla talibane.
Il n’est pas nécessaire non plus de lire les documents en question, qui indiquent de manière récurrente que ce conflit ne peut être gagné par les troupes de l’Isaf, pour apprendre que cette guerre est un véritable bourbier dans lequel Nicolas Sarkozy a voulu impliquer la France pour se complaire dans son rôle de vassal de Washington.
Nous présentions le 11 février dernier le livre de l’historien Jean Tulard qui, dans « Napoléon ou le mythe du sauveur » dressait un parallèle assez saisissant entre la guerre (perdue) menée par Napoléon en Espagne entre 1808 et 1814, et l’enlisement de l’Amérique de Bush et Obama en Afghanistan. Les similitudes sont flagrantes, mais il est vrai que l’Histoire n’est plus guère enseignée dans les établissements scolaires français…
Il ya plus d’un an déjà, le 3 mars 2009, l’actuel Premier ministre canadien, Stephen Harper, avouait sur l’antenne de la chaine américaine CNN : « Très franchement, nous n’arriverons jamais à battre l’insurrection. A mon avis, l’Afghanistan a toujours eu dans son histoire une insurrection d’une forme ou d’une autre. Alors ce qu’il nous faut en Afghanistan, c’est un gouvernement qui soit capable de gérer cette insurrection ».
Ce qui vaut pour l’Afghanistan vaut aussi pour la France.