De retour du Japon –voir notre article précédent- Bruno Gollnisch a replongé immédiatement dans « le bain » de la politique française, enchaînant les déplacements et les rendez-vous médiatiques. Il a réagi notamment aux polémiques sur les « Roms », aux atermoiements des membres de la majorité, à la montée au créneau de la gauche, mais aussi de l’Eglise catholique, sur ce sujet. Mercredi dernier sur RMCInfo –émission consultable sur ce site- le Vice-président du FN a réagi à l’appel du pape Benoît XVI à accueillir les « légitimes diversités humaines », qui a été interprété comme une désapprobation de la politique du gouvernement français.
« Le pape n’engage pas son infaillibilité sur ces sujets » a-t-il déclaré, « je pense que les Roms pourraient peut-être s’installer place Saint-Pierre de Rome, et puis on en reparlera ». « Je suis un peu irrité par ce genre de discours de certains clercs. Je voudrais qu’ils me disent » si « la France a le devoir d’ouvrir ses frontières à tous ceux qui veulent s’y installer »
« Est-ce que c’est une obligation morale pour un dirigeant, catholique, ou pas catholique d’ailleurs, que de laisser les frontières ouvertes au détriment de ses propres ressortissants, et notamment des plus pauvres et des plus marginaux », a-t-il poursuivi.
Le vice-président du FN a également estimé que la France devrait renégocier les traités européens « qui donnent aux ressortissants de ces pays (d’où proviennent les Roms) le droit de venir en France sans aucune autorisation préalable ».