Le gouvernement a multiplié ces dernières semaines les déclarations homériques dans le domaine de la lutte contre l’insécurité galopante et l’immigration clandestine, thème qui a tenu lieu de « feuilleton de l’été » avec Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux dans les rôles principaux.
Si nos compatriotes contestent aujourd’hui la qualité du casting, c’est aussi à bon droit que les syndicats policiers pointent le décalage existant entre les prétentions affichées et la réalité sur le terrain.
Les personnels des forces de l’ordre sont en effet bien placés pour savoir que si l’insécurité, notamment celle engendrée par la violence des bandes des quartiers pluriels, ne cesse de croître, leurs effectifs eux, ne cessent de baisser.
Entre 2004 et 2010, 8000 postes auront été supprimés dans la police, 4000 supplémentaires le seront d’ici 2012, au nom de la Révision générale des Politiques publiques décrétée par le gouvernement.
Une nouvelle manifestation, terriblement concrète, du double langage de l’UMP, qui agite les questions sécuritaires à des fins électoralistes, mais qui accentue de facto la mainmise de la racaille sur des pans entiers de notre territoire.
Le Front National, qui réaffirme à cette occasion son soutien aux forces de l’ordre dans la difficile mission qui est la leur, rappelle que seules les mesures cohérentes, justes et fermes qu’il préconise sont à même de juguler la spirale de la violence.
Face à la dégradation de la situation actuelle, fruit des politiques économiques, sociales, migratoires et législatives menées depuis trente ans, la raison commanderait pourtant d’enrayer cette paupérisation de notre police, chargée d’assurer à nos compatriotes une sécurité qui reste la première des libertés.