EXPLICATION DE VOTE de Bruno GOLLNISCH
Sur le rapport Parvonova (A7-0221/2010)
Monsieur le Président, mes chers collègues,
On ne peut dans le même temps prôner « l’acceptation de cultures différentes », la communication des minorités, féminines ou autres, dans leur langue maternelle, et soutenir que l’on entend favoriser l’inclusion sociale de ces minorités.
Il y a là une contradiction fondamentale, car le minimum requis pour cette « inclusion » est de partager avec la société d’accueil un socle commun minimal, à savoir un langage commun et des codes élémentaires de « vivre ensemble », à commencer par le respect des lois et pratiques sociales du pays d’accueil !
La seule entorse que vous faites à la logique profondément communautariste de ce rapport, est de reconnaître du bout des lèvres, et par circonlocution, que l’on ne puisse justifier la violence ou la discrimination pour des raisons de coutumes, de traditions ou de considérations religieuses. Ouvrez les yeux : les pires pratiques violentes et discriminatoires ne sont pas le fait des Européens.
La polygamie, l’excision, l’infibulation, le traitement des femmes comme des êtres inférieurs… sont le fait de communautés qui refusent de respecter nos lois et nos coutumes et entendent même nous imposer les leurs. Et c’est la conséquence des politiques d’immigration massive que vous imposez depuis des décennies à nos concitoyens.
Il est temps de mettre fin à tout cela !