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« Liberté de la presse », les yeux de la tête…

5 octobre 2010

Lors de la  confrontation,  il y a trois semaines,  entre la gauche  et le gouvernement, au sujet d’une éventuelle violation du secret des sources journalistiques  dans l’affaire Bettencourt, le sénateur PS David Assouline avait déclaré que  « La liberté de la presse est la prunelle des yeux de la République ».  Liberté qui dépend largement  dans les faits de la générosité de l’Etat et de en moins en moins du soutien d’un lectorat en diminution constante. Lecteurs écœurés par le même robinet d’eau tiède déversée par des titres aux articles souvent interchangeables, largement contrôlés par le « grand capital ». Lecteurs  qui migrent  sur internet pour y trouver  la gratuité,  et y partir à la recherche,  si ce n’est de la qualité, il existe fort heureusement dans la « grande presse » des journalistes consciencieux et talentueux,  du moins des  infos  plus « décapantes »,  moins consensuelles…

 Le Bulletin d’André Noël l’évoquait dernièrement si, « crise oblige », « le gouvernement,  « entend faire passer le  rabot  de la rigueur sur les niches fiscales,  il demeure un secteur intouchable, celui de la presse (…). Là, non seulement il n’est pas question de réduire le coup de pouce de l’Etat mais, au contraire, la manne se déverse à flots ! En réponse à une question de David Assouline sur les aides apportées par l’Etat à la presse, on apprend qu’en 2010, 578,32 millions € ont été (ou seront) accordés aux journaux. Malgré la crise, c’est 135 millions € de plus qu’en 2008 (une hausse de 23 % !) ».

 « Ces aides comprennent les abonnements de l’Etat à l’AFP (une forme déguisée de subventions) et les aides à la diffusion et à la modernisation. Ce que l’on appelle la « modernisation » dissimule les subventions gouvernementales importantes affectées aux entreprises de presse pour octroyer de juteuses indemnités aux ouvriers du très puissant syndicat CGT du Livre afin qu’ils acceptent, sans débrayer, les  départs anticipés  rendus inévitables par la modernisation et la concentration des imprimeries ».

 « Comme les syndicats, est-il relevé la grande presse vit grâce à l’Etat. Libération (48.000 exemplaires, tirage moyen en 2009) reçoit 9 centimes d’euro par exemplaire vendu en kiosque, Le Figaro (122.000 ex.) 19 centimes, Les Échos (41.700 ex.) 25 centimes, Le Monde (127.000 ex.) 23 centimes, L’Humanité (21.000 ex.) 54 centimes. Pour France Soir (19.000 ex.) la subvention par exemplaire vendu qui se monte à 52 centimes est supérieure à son prix de vente qui est de 50 centimes ! ».

 « A noter que deux quotidiens, La Croix et L’Humanité se partagent près de 12 millions € à eux seuls »,  Mon Quotidien, Le Petit Quotidien et L’Actu  (…) 200 000 € … pour eux trois »,  au titre des « journaux à faibles recettes publicitaires ». Cela est-il vraiment surprenant,  la presse de la mouvance nationale n’a  droit à aucune aide,  alors que celle-ci  est normalement  « spécifiquement destinée à la sauvegarde du pluralisme ».

 En 2009, poursuit cet article «  la diffusion des quotidiens nationaux a baissé en moyenne de 3,5%. Cela varie de – 9,5% pour Libération à – 1,5% pour Le Figaro, en passant par – 4,1% pour Le Monde, et – 3,5% pour Le Parisien-Aujourd’hui en France ; seule La Croix enregistre un très léger gain de lecteurs : + 0,9%. A cette baisse des ventes s’ajoutent de moindres recettes publicitaires. C’est pourquoi ces organes réclament à cor et à cris que l’Etat crache au bassinet car, assurent-ils la main sur le cœur, il y va de  la liberté de la presse. Mais est-on vraiment libre quand le gouvernement assure vos fins de mois ? »

 Une question qui ne se pose  même  plus quand ces mêmes titres sont entre les mains de personnalités influentes dans les allées du pouvoir, ou encore pour un quotidien comme L’Humanité qui a pu compter sur le groupe du supercapitaliste Lagardère et TF1 pour être maintenu financièrement sous respiration  artificielle, et dont l’ancien siège  à Saint-Denis le siège  a même  été racheté par l’Etat et pour la « modique » somme de 12 millions d’euros, afin d’y accueillir   la sous-préfecture de Saint-Denis.

«C’est un cadeau de Noël auquel on ne croyait plus », avouait alors le directeur de la feuille de choux communiste, Patrick Le Hyaric. Un cadeau avec notre argent dans la pure tradition sarkozyste…

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Classé sous :Actualités Balisé avec :Bettencourt, David Assouline Patrick Le Hyaric, Lagardère, liberté de la presse, presse

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