Bruno Gollnisch a tenu à réagir officiellement aux « inquiétudes » exprimées par Alain Jamet dans le cadre de la campagne interne suite à l’entretien accordé ce matin par le candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen sur LCI -voir notre article « Les lignes bougent! » mis en ligne sur notre site. Trois ou quatre autres membres du Comité de soutien de Marine, qui n’ ont certainement pas écouté -ou d’une oreille très distraite- l’entretien en question, ont également vivement réagi. Aussi, entre l’inconvénient de se répéter et celui de ne pas se faire entendre, Bruno n’hésite pas et met une nouvelle fois les points sur les i!
Communiqué de Bruno Gollnisch
Alain Jamet, pour lequel j’ai beaucoup d’estime et d’amitié, et qui préside le comité de soutien à la candidature de Marine Le Pen, a cru devoir protester vivement contre mes propos tenus ce matin sur LCI (accessibles aussi sur le site gollnisch.com).
Il n’est besoin que de se reporter à l’émission pour voir qu’il a mal entendu ou mal compris :
1) Contrairement à ce qu’il a dit, je n’ai apporté aucun soutien à Carl Lang ; la question de M. Christophe Barbier portait plus généralement sur tous ceux qui ont quitté le Front National. J’ai dit que j’avais déploré leur départ et que je souhaitais leur retour. Autrement dit, j’ai exprimé l’espoir d’une réconciliation future, du type de celle qui est intervenue avec d’anciens cadres éminents de l’opération Mégret/MNR, qu’Alain Jamet et moi avons ensemble combattus, et que nous retrouvons aujourd’hui. Réconciliation dont Jean-Marie et Marine Le Pen ont donné de nombreux exemples.
2) Je réaffirme encore, s’il en était besoin, que je n’ai pris à cet égard aucun accord ni aucun engagement. C’est une position de principe, dont j’ignore d’ailleurs quel serait l’accueil, visant à rassembler dans le futur la droite nationale autour du Front, avant de l’élargir, et selon des modalités qui devraient naturellement être ultérieurement discutées et précisées.
3) Quant à savoir si j’y inclurais Marine Le Pen, (qui, elle, EST au Front National), Cette question ( ?) est pour le moins surprenante. La réponse, pour la centième fois, se trouvait dans l’émission. J’y ai exprimé que la campagne était correcte, qu’il n’y avait pas d’animosité entre nous, et que, quelle que soit le résultat de cette compétition naturelle, aucun des deux protagonistes n’entendait se priver de la contribution que l’autre peut apporter à la cause que nous servons. Voilà de quoi, j’espère, apaiser les inquiétudes exprimées par Alain Jamet.