Le gouvernement Fillon et Nicolas Sarkozy peuvent se frotter les mains. Le spectacle offert ces derniers jours par les dernières péripéties de « la lutte » contre la réforme des retraites est une « divine surprise » pour une droite mondialiste au pouvoir qui a pourtant atteint depuis longtemps son seuil d’incompétence.
Après les déclarations des extrémistes de la CGT jubilant à l’idée de bloquer l’économie du pays, la « mise à sec » d’un nombre croissant de stations service, quelques autonomes mais surtout les bandes de racailles, se sont invités dans les manifestations lycéennes. Les images diffusées dans les journaux télévisés des exactions des « jeunes » ont rappelé à beaucoup le spectre des émeutes de l’automne 2005…
Une manière d’alourdir le bilan de la facture pour les Français avec le saccage de magasins, les incendies de voitures et de mobilier urbain. Mais aussi de conforter le sarkozysme, le rejet de la chienlit et du désordre par la très grande majorité des Français profitant toujours pleinement au gouvernement en place.
Une nouvelle illustration de la collusion des partis du système et de leur éternel pas de deux…
Ce blocage du pays, appuyé et/ou décrété par les partis de gauche pour dénoncer la (mauvaise) réforme des retraites ne saurait en rien améliorer le quotidien de nos compatriotes déjà durement touché par la crise.
Le problème réel des retraites, auquel le FN a apporté ses réponses alternatives lors du colloque organisé sur ce thème en septembre par le Conseil scientifique du FN et en présence de Bruno Gollnisch, est aussi de l’entière responsabilité de l’aile gauche du Système.
En défendant, comme le Medef et l’UMP, la poursuite de l’immigration et en ayant soutenu très largement le traité de Lisbonne, les formations de gauche et leurs relais syndicaux, sont de facto coresponsables de la paupérisation sociale, et économique de notre pays, dont le mauvais coup porté aux français, notamment les plus modestes, par cette réforme des retraites, est une des manifestations.