La campagne interne au Front National pour l’investiture du nouveau président se déroule dans l’ensemble de façon très correcte, mais, comme toute compétition de ce type, donne lieu à la marge à des excès pouvant engendrer des amertumes, des rancœurs, voire des affrontements préjudiciables à la cause que nous servons tous.
Je condamne ces excès que je n’ai pas suscités, y compris lorsqu’ils émanent de personnes soutenant ma candidature.
Je n’ai pas besoin pour la promouvoir de dénigrer celle de Marine Le Pen. On peut se différencier de Marine Le Pen sans être insultant à son égard.
Le fait que je ne ferme pas la porte à une éventuelle réconciliation future avec certains de ceux qui nous ont quittés ne fait pas de moi le candidat de la dissidence.
Le choix opéré dans cette élection par Jean-Marie Le Pen ne diminue pas l’estime et la gratitude que nous devons à son immense combat.
J’appelle tous ceux qui ont le souci de l’intérêt du Front National à ne pas perdre de vue que cette échéance doit administrer la preuve de la maturité de notre mouvement, et le trouver le lendemain de l’élection uni pour la conquête des responsabilités qui lui permettront d’arracher notre pays à sa décadence programmée.