Loir-et-Cher, Sarthe, Vienne, Vendée, Charente-Maritime … Bruno Gollnisch poursuivait cette semaine, avec un bel appétit sa tournée des fédérations; il sera demain dans l’Ardéche et dans le Vaucluse. Débutée à Saint-Denis au pied de la basilique, sous les menaces de la racaille d’extrême gauche, cette avant-dernière phase de la campagne interne, avant la toute dernière ligne droite, s’achèvera en apothéose, samedi 13 novembre dans un chaleureux climat d’amitié française avec la grande réunion politique et fête patriotique de Villepreux (Yvelines). Un événement organisé par l’association « Les amis de Bruno Gollnisch », dont le président est Jean-Pierre Reveau.
A quinze jours de son déroulement, cette fête patriotique, au cours de laquelle Bruno Gollnisch prononcera une allocution importante, fait déjà couler beaucoup d’encre et suscite de nombreux commentaires.
Pourquoi le cacher, l’opportunité même de ce rassemblement a été contestée. Une fête prévue initialement pour durer deux jours, sur le modèle des BBR, mais qu’on lui a demandé de ramener à une journée. Ce que Bruno a accepté afin de ne pas « parasiter » le déjeuner débat mis sur pied le 14 novembre par Marine à Paris.
Toujours animé par le même esprit de conciliation, le candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen n’a pas souhaité non plus polémiquer plus avant sur l’interdiction qui lui a été faite d’utiliser la flamme du FN sur l’affiche annonçant la fête patriotique de Villepreux. Vous avez été pourtant très nombreux à nous faire part de votre incrédulité devant cette décision.
Secrétaire général du Front National, Jean-François Jalkh, qui veille au bon déroulement de cette campagne interne, a expliqué que « très clairement, cette manifestation ne s’inscrit pas dans le cadre de la campagne interne pour la succession de Jean-Marie Le Pen. Juridiquement, je ne peux donc autoriser l’utilisation de l’emblème du Front national ».
Une analyse contestée par l’entourage de Bruno rapporte notamment Novopress et lepost.fr. Ce dernier blog rappelle que « l’association Les Amis de Bruno Gollnisch est composée exclusivement de membres du Front national », à commencer par sa trésorière, son président, Jean-Pierre Reveau, « un des membres fondateurs de FN, en 1972, avec Jean-Marie Le Pen (…) membre du bureau politique et du comité central du FN » et dont le secrétaire général est l’avocat et conseiller régional frontiste de l’Ain, Olivier Wyssa.
En réalité croit savoir lepost.fr , « le camp de Marine Le Pen craindrait que nombre de sympathisants et adhérents, regrettant les grandes réunions frontistes des années 90, ne s’y rendent, non par soutien particulier, mais par nostalgie (sic). Or il ne faudrait pas que cette réunion rencontre une trop grande affluence, à la veille de la venue de leur candidate en île de France… Car la comparaison sera inévitable ».
« Mais ce faisant, ne risquent-ils pas de faire de la publicité pour cette réunion et de susciter un sentiment d’injustice chez les militants pour qui Gollnisch, moins médiatisé que Marine Le Pen, apparaît souvent comme le plus fidèle compagnon de route de Jean-Marie Le Pen et le gardien des fondamentaux? »
« A l’heure où Gollnisch est accusé d’être le candidat des dissidents, il paraît pour le moins étonnant qu’on lui reproche d’utiliser la flamme tricolore dans ses réunions ».
Nous ne reproduisons ici ce type de commentaires que pour montrer à quel point une simple péripétie de campagne peut être montée en épingle et donner le sentiment que l’ambiance est à feu et à sang entre les prétendants, que le camp mariniste tente de piper les règles du jeu.
Peut-on penser en effet que ce soit par mesquinerie, par défiance devant l’audience croissante rencontrée par la candidature de Bruno, par peur d’une quelconque comparaison entre les réunions de Bruno et de Marine, que le vice-président du FN ne puisse mettre la flamme tricolore sur l’affiche annonçant une fête patriotique organisée autour de sa candidature ? Nous ne pouvons l’imaginer, et même si beaucoup la conteste, nous voulons bien croire que cette décision de Jean-François Jalkh a été prise sur la base de critères qu’il estimait justes et impartiaux.
La campagne interne doit être menée avec sang-froid, sans coups bas ni jamais perdre de vue que celle-ci ne doit à aucun moment attenter à la nécessaire unité du FN, mais qu’elle doit s’achever par la réunion de toutes les énergies derrière le nouveau chef de file qui sera désigné à Tours. Cette agitation autour du rassemblement de Villepreux prouve en tout cas une nouvelle fois la capacité de Bruno Gollnisch à savoir trancher entre l’essentiel et l’accessoire, à prendre de la hauteur, à ne pas se laisser enfermer dans des mauvais procès ou des querelles byzantines.
Toutes qualités essentielles pour qui postule à présider le FN et à être la figure de proue de l’opposition nationale, populaire et sociale. Alors tous à Villepreux !
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