Par Youri Kouskoff, agrégé de grammaire, Docteur en histoire de la philosophie et études latines, Maître de conférence honoraire de langue et littératures anciennes, Chevalier des palmes académiques, Croix du combattant, Flamme d’honneur du Front National
Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous nous résignons à désigner un remplaçant de Jean-Marie Le Pen à la barre du Front National. La tâche du nouveau pilote sera rude, il lui faudra :
– Ne pas changer de cap sous couleur de rajeunissement ou de mise au goût du jour : un Front National devenu par électoralisme politiquement correct ne pourrait devenir qu’un supplétif minoritaire de la « droite » molle, courbe fourbe (j’en passe… et des pires) :
– Fédérer sans exclusive, au-delà des questions de personnes, les forces vives de la mouvance nationale.
– Rester sourd aux sirènes des médias serves du politiquement correct et de l’argent anonyme et vagabond.
– Ne pas tomber dans je ne sais quel « centralisme démocratique » qui consisterait à tenir le militant de base pour quantité négligeable, mais corvéable à merci.
C’est pourquoi je voterai pour le candidat qui évitera au Front National de perdre son âme, c’est à dire pour Bruno Gollnisch dont on connait la « force tranquille » des convictions et la rigueur du programme.