Par Olivier Wyssa, avocat, Secrétaire départemental FN de l’Ain, membre du Comité Central du Front National, membre du Conseil Scientifique du Front National, Conseiller régional Rhône-Alpes, Vice-président du Groupe FN au Conseil régional Rhône-Alpes
Cela fait 20 ans que j’ai rencontré Bruno Gollnisch, pour la première fois, lors d’un meeting à Lyon, en compagnie du regretté Jean-René Souetre et de Germaine Burgaz, tous deux militants exemplaires de notre cause.
Si c’est avec une fierté certaine que je partage son amitié, ce n’est pourtant pas pour cette raison que je soutiens sa candidature à la présidence du Front National : ces 20 années m’ont permis de découvrir et d’apprécier les qualités exceptionnelles de cet homme, qualités qui en font le candidat providentiel pour notre mouvement.
Doté d’un exceptionnel esprit encyclopédique, cet homme a une connaissance charnelle de notre histoire, de nos institutions mais aussi de notre littérature et de tout ce qui fit la civilisation française : sa compréhension de la droite nationale française va de Rivarol et Chénier à Alain de Benoist, en passant par de Maistre, de Bonald, Barrès, Péguy, Daudet, Maurras et tant d’autres.
Conscient des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, il est un farouche défenseur de la Vie et de la Famille, valeurs qu’il n’hésite pas à soutenir haut e fort malgré la mode décadente du « politiquement correct ». Cependant, contrairement à ce que ses adversaires prétendent à tort, il n’a nullement l’intention de faire du Front National un « parti confessionnel » : S’il ne sépare pas le temporel du spirituel, il a cependant soin de les distinguer.
Il travaille à la restauration d’un ordre naturel inscrit dans toutes les consciences droites et dans les valeurs qui ont fait notre civilisation. C’est dans cet esprit que Bruno Gollnisch souhaite l’Union Sacrée entre tous les patriotes français, sans division, sans sectarisme, et toutes chapelles confondues.
Si ses talents d’orateur et d’homme d’assemblée sont connus de tous et reconnus même chez ses adversaires politiques, je peux témoigner, ayant moi-même siégé à ses côtés au Conseil régional de Rhône-Alpes pendant 18 ans, de sa remarquable capacité d’analyser des dossiers, de mettre immédiatement le doigt là où se trouve la faille et de ciseler son discours, souvent avec une dose d’humour, pour convaincre aussitôt son auditoire.
De plus, je ne connais personne qui ait eu autant de courage face au « politiquement correct » et à la police de la pensée : je l’ai vu refuser à ce sujet toutes les pressions dont il était l’objet et toutes les compromissions, lors de l’odieux procès qu’on lui a infligé durant 4 ans. Il est ainsi devenu LE défenseur inébranlable de la liberté d’expression, en tenant bon face aux lobbies de tous poils qui voulaient l’abattre. Et il a gagné !
Enfin, cette description des talents de Bruno Gollnisch serait par trop incomplète si je ne rappelais ses incomparables capacités de rassembler : jamais il ne cherche à « couper des têtes », jamais il ne cherche à exclure ceux dont les avis divergeraient du sien.
L’illustration la plus parfaite de cette qualité essentielle à un futur président du Front National, c’est qu’il a réussi l’incroyable tour de force de réunir autour de lui, en un groupe au Parlement européen, les députés européens nationalistes de nations diverses, voire opposées : Anglais, Belges, Allemands, Italiens, Autrichiens, Tchèques, Polonais, Hongrois et Bulgares !
C’est pour toutes ces raisons que Bruno Gollnisch est le mieux préparé à assumer la direction du FN et que je soutiens fermement sa candidature, pour la victoire de nos valeurs !