Il y a tout juste un an, l’UDC remportait également un grand succès avec l’approbation du referendum anti-minarets –et non anti-mosquées, lesquels n’ont jamais été interdites ! Votation plus symbolique qu’autre chose, en ce qu’elle ne saurait régler la source du problème. Nous le rappelions alors, la solution pour ne pas augmenter la population immigrée musulmane vivant en Suisse, comme dans d’autres pays européens, et pour garantir les emplois, est de mettre en place un moratoire sur l’immigration économique. Or, certains milieux économiques n’ont pas les mêmes intérêts que le travailleur suisse, Français, britannique, etc. En effet, devoir garantir un poste à un travailleur autochtone en le payant correctement rapporte moins que de sous-payer un clandestin ou de recourir au dumping salarial en élevant le nombre de candidats pour un même poste à l’aide de l’immigration .
Pour autant, ce referendum a créé un électrochoc et a contribué à révéler la profondeur en Europe du rejet d’une immigration de peuplement non européenne largement incompatible avec nos mœurs, nos valeurs, notre civilisation helléno-chrétienne. Mais le peuple, méprisé par nos « élites » car forcément composé d’abrutis racistes et égoïstes, ne doit pas prendre conscience que ses réflexes de préservation identitaire peuvent faire imploser le Systéme.
Particulièrement révélateur de cette situation, on se souviendra ainsi que le sondage CSA sur « les Français et la religion » paru dans Le Parisien le 10 décembre 2009 suite à cette votation « anti-minarets », fut amputé d’une question que l’institut avait proposé au journal et qu’il a refusé de publier. La réponse a la question posée était en effet « choquante » en plein débat sur l’identité nationale: 60% des sondés se prononçaient contre la construction de minarets en France…
Coïncidence avec cette nouvelle votation sur l’expulsion des délinquants étrangers ? Hier, le Conseil islamique central de Suisse (CICS), organisation basée à Berne, a annoncé sa volonté de provoquer un nouveau référendum pour abroger l’interdiction de construire des minarets.
Le CICS explique l’AFP, qui revendique moins de 2000 adhérents, « a été exclu en mai du dialogue interculturel sous l’égide du Bureau fédéral de la migration pour avoir refusé de condamner le principe du châtiment des femmes par lapidation ».
Déjà, il y a un an, Gasmi Slaheddine, président de la Ligue musulmane du Tessin, avait lancé un appel aux quelque 400 000 musulmans de Suisse, afin de fonder un parti islamique ». « L’heure est venue de défendre nos droits, les droits d’une minorité qui sont bafoués », estimait-il.
Ce raidissement des relations entre musulmans et autochtones « de souche » en « terre chrétienne » est bien le fruit d’une immigration massive qui offre une assise de plus en plus importante aux revendications communautaristes, au prosélytisme ethnico-religieux.
Dimanche, le Sunday Times indiquait que le gouvernement britannique a mis en garde contre le risque encouru par ses ressortissants au Pakistan, en Irak, en Iran et plus généralement dans les pays musulmans, à la suite des commentaires « anti-musulmans » relatés dans des documents publiés sur le site internet spécialisé Wikileaks, envoyés par l’ambassade américaine de Londres à Washington.
Mais ce risque doit il conduire les peuples européens, ici chez eux, à accepter l’inacceptable pour ne pas compromettre les intérêts d’un Etat étranger ? Un document publié par Wikileaks, émanant de l’ Ambassade des Etats-Unis à Paris (29 octobre 2009), rapportait que « les participants du second Dialogue Stratégique Franco-Israélien du 28 octobre ont noté de vives inquiétudes de la part des Israéliens concernant la Turquie, selon Fréderic Bereyziat, chargé de mission au Ministère des Affaires Étrangères pour Israël et le processus de paix (…) ».
« les Israéliens expliquèrent qu’ils ne condamneraient pas publiquement ce qu’ils percevaient comme la récente volte-face stratégique de la Turquie, auparavant alignée sur les positions occidentales concernant le processus de paix, l’Iran, et le programme nucléaire iranien (…). De plus, note l’ambassade américaine, « les Israéliens rejettent la faute de cette évolution des positions turques sur les Européens, en particulier sur la France ».
« Selon eux, si l’Europe avait accueilli la Turquie plus chaleureusement, les Turcs ne chercheraient pas à gagner l’approbation du monde arabo-musulman, aux dépens d’Israël ».
Il est certain que si les peuples européens acceptaient sans broncher de se soumettre entièrement aux diktats des officines mondialistes, de Washington, d’Ankara, ou des fous d’Allah tout serait tellement plus simple ! Comme le notait notamment Clausewitz, le responsable de la guerre ce n’est pas celui qui attaque, mais bien celui qui se défend. Qu’il rende les armes et la guerre est finie…