Par Anne-Christine Royal, membre du Comité Central, responsable de circonscription de la Gironde, mère de famille nombreuse
Pourquoi Bruno plus que Marine ? Trois raisons :
Parce qu’on va instinctivement vers ce qu’on connait le mieux. Quand, en plus, on aime et admire ce qu’on connait, alors il n’y a plus de doute ! J’ai rencontré Bruno à un congrès du M.S.I. Petit ilot français en pleine Italie, nous avons passé trois jours tous ensemble. Le personnage politique me plaisait, l’homme me convainquît. Une rencontre rare, de celles qui nous marquent quand le hasard de la vie nous met en présence d’êtres d’exception. La suite n’a jamais fait que confirmer cette intuition ;
Une intelligence hors du commun, une finesse d’analyse percutante,…et une courtoisie habillant une vraie bonté, un sens de l’humour qu’il n’hésite pas à exercer à ses propres dépens. Rien de matois dans le bonhomme ! Sous l’affabilité non feinte et la rondeur franche du regard, une élégance morale, une détermination et un courage sans faille, une personnalité vive et un caractère bien trempé. Il redonne au politique ses lettres de noblesse, c’est un homme de droiture et de rigueur.
Parce que je n’aime pas ce que les médias encensent, est-ce ma parano qui parle ? Je m’y fie encore pour ce qu’elle a su m’éviter en pièges et déceptions ! Bruno ne se met pas en « valeur », il n’a pas le temps pour cela, bucheron qui abat sa cognée sans relâche. Aux boursouflures de l’ego il préfère les ampoules et les cals du travail, celui de l’ombre, celui des nuits obscures de veilles et de combats sans gratification. En cela il est proche du militant, du colleur, du DPS, de la secrétaire ou du donateur anonyme… les forces vives du Front.
Parce qu’il n’a jamais cherché à tuer le « père », c’est un fidèle. Meurtri, comme nous tous, par la scission de 1998, il a attendu que Jean Marie décide lui-même de se retirer. Il aime le Patron et l’a toujours respecté. Mieux que quiconque il a compris ses blessures et l’a accompagné tout au long de ses années de combat.
Il n’a jamais écouté les sirènes tentées de lui susurrer qu’il était temps que les temps changent, qu’il pouvait légitimement se présenter comme candidat ainsi que les statuts du Front l’autorisent … C’est un homme d’honneur, un homme de cœur et d’unité, qui évita à Jean-Marie un amer « tu quoque, mi fili ? » déjà vécu lors de l’affaire Mégret. Est Brutus qui peut, n’est pas Bruno qui veut !
Pour ces raisons je soutiens la candidature de Bruno Gollnisch au prochain congrès, avec la certitude d’un choix éclairé par 26 ans de militantisme.