Hier, a été prononcé le licenciement pour port du voile dans une crèche de Mantes-la-Jolie de la salariée Fatima Afif. Une décision qui succède à l’exclusion de l’Education nationale de « Véronique », institutrice qui avait refusé d’enlever son voile islamique, lors de la rentrée scolaire de septembre, à l’école primaire de Tournefeuille, dans la Haute-Garonne. Hier toujours, le tribunal de police de Nantes (Loire-Atlantique) a pour le coup annulé le procès-verbal dressé le 2 avril à l’encontre d’une des compagnes compagne de Liès Hebbadj , Sandrine Mouleres, pour avoir conduit voilée de son niqab. Une actualité qui, conjuguée avec le déchaînement contre les propos de Marine sur l’Occupation a amené Farid Smahi à réagir.
Membre du Bureau Politique, Président du Forum national des « cercles Arabisme et Francité, Farid a souligné que « des millions de musulmans français respectent les lois et les principes républicains et ils ne leur viendraient même pas à l’esprit d’oser aller prier dans la rue en violant aussi ostensiblement la laïcité et les consciences ».
« Ce sont les musulmans radicaux qui, en agissant comme ils le font, sont responsables de la stigmatisation de l’ensemble des musulmans et avec eux la classe politique qui, confondant Islam et islamisme, finissent par être les faux amis du premier en défendant le deuxième ».
« J’appelle donc les musulmans à refuser de servir de caution à une classe politique en déliquescence qui, fossoyeurs des valeurs de la République française, cachent leur lâcheté et leur aveuglement derrière une basse manœuvre politicienne et électoraliste. »
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