Selon un sondage BVA-Gallup international réalisé pour Le Parisien, en ce début 2011 Les Français seraient « les champions du monde du pessimisme » quant à leur situation économique pour cette année qui vient. Plus inquiets encore que les Irakiens ou les Afghans rapporte cette enquête, 61% de nos compatriotes interrogés déclarent que la nouvelle année sera synonyme de « difficultés économiques » -contre 28% en moyenne dans le monde, 22% en Allemagne…- en hausse de dix points par rapport à l’an dernier. Cette perception, bien réelle, du déclin de l’armature économique de notre pays est à comparer avec l’optimisme a contrario des populations des « pays émergents » souligne BVA.
La crainte, l’angoisse de l’insécurité économique domine toutes les autres confirme un autre sondage Harris Interactive pour RTL, publié hier.
Le chômage est ainsi « la première priorité des Français » (81%), devant le « système social » (73%) le « pouvoir d’achat » (68%), la « croissance économique » (58%), les « inégalités sociales » (56%), les « déficits publics » « (54%) « l’insécurité » physique (49%), la « dépendance des personnes âgées » (44%) et « l’environnement » (33%)
Il est à noter que le thème de « l’insécurité » se hisse en troisième position des préoccupations des « sympathisants de droite » (60%), derière la « croissance économique » (70%) et « les déficits publics » (66%).
Ces deux sondages ne font que confirmer que nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à ne plus croire « aux lendemains qui chantent » vantés par les thuriféraires de l’Europe de Bruxelles. UE accrochée à son dogme ultra libre échangiste devant lequel nos différents gouvernements UMPS, au-delà des turpitudes de leurs propres politiques économiques et sociales, ont largement abdiqué notre souveraineté et nos intérêts.
Europe qui était censée procurer à notre peuple prospérité et croissance mais au sein de laquelle seule l’Allemagne tire réellement son épingle du jeu pour toutes les raisons que nous avons souvent évoquées sur ce blog.
Un système mortifère avec lequel il s’agit impérativement de prendre ses distances, comme l’explique Bruno Gollnisch s’inspirant des travaux et analyses du prix Nobel d’Economie Maurice Allais.
Cette rupture là, que le FN est le seul à réclamer haut et fort en s’appuyant sur un programme argumenté et cohérent, sera sans conteste un thème central en 2012. « Peut-on susciter l’enthousiasme des ouvriers des employés et même des cadres en devenant le chevalier blanc de l’Europe ou de l’euro ? » faisait mine de s’interroger un article publié ce lundi sur le site de Marianne.
Cette volonté claire de l’opposition nationale d’en finir avec l’inféodation de notre pays au dogme euromondialiste contribuera fortement, selon les vœux de Bruno Gollnisch, réitérés aujourd’hui dans le quotidien Direct Matin, à « l’élargissement de notre famille politique à tous les conservateurs attachés aux valeurs traditionnelles », à la droite souverainiste, « ainsi qu’à la gauche patriotique de Chevènement. »