Olivier Bost sur France Info mercredi a entonné l’air du moment : « Dans l’agenda du Front National pour les jours à venir, il n’y en a que pour Marine Le Pen, à l’heure de la proclamation des résultats le week-end du vote, elle est déjà invitée du 13 heures de TF1. Rien n’est prévu pour son concurrent Bruno Gollnisch. A aucun moment il n’est donc envisagé qu’il gagne, la preuve est apportée par les vœux de Marine Le Pen sur internet. » Un sentiment partagé à l’évidence par le quasi majorité des «observateurs politiques », notamment chez ceux sévissant sur la « toile ».
Internet ou Bruno Gollnisch est pourtant fort bien représenté, au travers notamment des sites et blogs défendant sa candidature. Mais cela n’a pas empêché le site Elus 2.0 de ne pas faire figurer Bruno Gollnisch dans le « classement Web des 25 présidentiables présents sur facebook ».
Et même à un site comme Numerama d’expliquer que si « le Front National règne sur facebook », par le biais notamment des pages de Bruno, Marine et de nombreux sympathisants frontistes, « il est au contraire totalement absent de Twitter. Peut-être parce que ce dernier permet à n’importe quel utilisateur d’interpeler publiquement n’importe quel autre, sans hiérarchie, sans filtrage. »
Une simple petite vérification aurait permis à l’auteur de cet article de découvrir en fait que contrairement à Marine, Bruno est lui bien présent sur Twitter depuis plus d’un an !
Des points de détail certes, que mais qui s’ajoutent aux nombreuses « omissions » et « occultations » d’informations sur la campagne du vice-président du FN. Et qui finissent par dessiner la carte d’une volonté bien réelle de marginaliser la candidature Gollnisch. Pas sûr que les adhérents tombent dans le panneau…