Bruno Gollnisch était hier l’invité du « Nouveau journal » de Clélie Mathias sur Direct 8. Il a été questionné notamment sur les raisons du vote FN, à savoir si celui-ci restait un acte de simple contestation des partis du système plus qu’une adhésion réelle au programme défendu par l’opposition nationale. Le député européen a souligné que les thématiques, les idées défendues par le FN ont souffert de la caricature qui en a été faite par ses adversaires. Mais « quand nous avons le temps de les développer, beaucoup de français les trouvent raisonnables » a-t-il indiqué.
Il a affirmé par ailleurs sa conviction selon laquelle les nationaux « (posent) les bonnes questions » et « y (apportent) les bonnes réponses. » « Il y a aujourd’hui a-t-il encore noté des problèmes de société indiscutables aujourd’hui, et le FN, au milieu des cris, a le courage du diagnostic. Je pense que les gens sentent que ce n’est pas seulement de la propagande ».
Preuve de cette incontestable progression des idées nationales dans l’opinion, à la question posée par Direct huit, « Marine Le Pen peut-elle être un jour présidente de la République ? », près de quatre personnes sur dix (39%) ont répondu OUI, 55% NON (6% ne sont pas prononcés). Un pourcentage très encourageant à quatorze mois du premier tour de la présidentielle.
Une progression des idées frontistes soulignée également par Jérôme Sainte Marie, de l’institut de sondage CSA, sur le plateau de C’est dans l’air sur France 5 hier . A la question « Voteriez-vous pour Marine Le Pen au premier tour ? a-t-il indiqué, on arrive précisément à 25 % aujourd’hui, c’est vraiment considérable, il faut voir également qu’on a 29 % des gens qui ont une bonne opinion d’elle et sur certain sujet, on a 40 à 45 % des gens qui sont d’accord avec ce qu’elle dit sur tel ou tel thème. »