Le succès du Parti des « Vrais Finlandais » et de son dirigeant M. Timo Soini lors des élections législatives de ce 17 avril constitue une percée remarquable, en phase avec ce qui se passe logiquement dans de nombreux autres pays d’Europe. Ils talonnent à cette heure les principaux partis et dépasseraient même celui du Premier Ministre sortant, Mme Mari Kiviniemi.
Confrontés à la désagrégation de leurs identités et de leurs économies par les forces mondialistes, de nombreux citoyens réagissent. Ils constatent les périls d’une immigration massive et incontrôlée. Ils observent les conséquences du déclin moral et la progression de l’insécurité. Ils s’indignent de ce que l’Union Européenne, loin de les protéger comme elle le devait, les asservit à tous les flux de marchandises, de capitaux et de personnes en provenance de l’extérieur.
On les traite avec mépris de « mécontents », de « populistes », voire d’ « extrémistes ». Ce sont le plus souvent des hommes et des femmes très conscients de ce qu’ils veulent et de ce qu’ils ne veulent pas, courageusement attachés à la défense de leurs valeurs.
Ils se révoltent contre des « élites » discréditées qui les ont trahis, et dont l’arrogance n’a d’égale que l’impuissance. Ils se tournent donc vers ceux qui ont posé les bons diagnostics, au risque d’être exclus par le système, diabolisés, persécutés.
Les succès des Nationaux en France, mais aussi en Flandres, en Suisse, en Grande-Bretagne, en Autriche, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Suède, au Danemark, en sont l’illustration. Ce nouveau succès en Finlande augure bien de l’avenir.