Selon les statistiques européennes publiées hier, la Grèce et le Portugal, qui bénéficient pourtant du mécanisme de stabilisation de Bruxelles, voient leurs déficits et leurs dettes publics exploser par rapport aux prévisions, tandis que la situation de l’Irlande ne s’améliore pas.
La raison ? Les plans d’austérité drastiques imposés par Bruxelles, la Banque Centrale européenne de Francfort et le FMI, qui certes sabrent dans les dépenses et organisent la casse sociale, mais font également chuter les revenus des Etats concernés.
Ils ne servent donc à rien d’autre qu’à tenter de sauver l’euro et essayer de rassurer les marchés, qui continuent néanmoins à spéculer allègrement sur les dettes souveraines et s’agitent à la moindre déclaration des agences de notation, dont on sait pourtant depuis 2007 qu’elles sont aussi fiables que le marc de café.
Avec un déficit de 7 % du PIB et une dette de 82 % du PIB, la France n’est pas spécialement classée parmi les bons élèves de l’euro-zone et pourrait être une des prochaines victimes de ce système infernal.
Il est temps d’en finir avec cette absurdité et de reprendre en main au niveau national les leviers de commande essentiels de notre économie.