Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le rapport Honeyball (12 mai 2011)
Il y a comme ça, dans cette maison, des rapports dont le titre ne laisse aucun doute sur le fait qu’on y trouvera immanquablement des âneries ! Le rapport Honeyball est de ceux-là.
Passons sur les couplets habituels sur le sort réservé aux migrants, le multiculturalisme obligatoire, ou la promotion de tout ce qui est minoritaire.
La perle de ce rapport se trouve au paragraphe 14. Les pères et les mères seraient ainsi des « partenaires à part entière dans le domaine de l’éducation et l’accueil des jeunes enfants ». Ai-je bien lu partenaires ? N’est-ce pas à eux, au premier chef, qu’incombe l’éducation de leurs propres enfants ?
Mais il est vrai qu’au paragraphe 16, le rapporteur demande un investissement dans les programmes d’éducation parentale. D’emblée, les parents sont donc jugés incapables, irresponsables et infantiles. Impression renforcée par le paragraphe 27, qui souligne qu’en l’absence de services suffisants à la petite enfance, nos bambins courent le risque de tomber dans la criminalité et les comportements asociaux. Votre confiance en l’être humain est confondante et on se demande comment l’humanité a bien pu se débrouiller sans vous jusqu’ici.
Non, vraiment, le meilleur service que vous puissiez rendre à nos chères têtes blondes, c’est de les laisser en paix !