Encore une conséquence d’un laxisme aussi écœurant que révoltant : délinquant multirécidiviste (vols,braquages, séquestrations), condamné deux fois pour viols en 2007 et 2009, libéré en mars de la peine qu’il purgeait pour cette dernière agression sexuelle, un trentenaire est très fortement soupçonné d’avoir tabassé et violé une fillette de 10ans samedi à Viry-Châtillon (Essonne). La fillette a été enlevée et relâchée deux heures plus tard par son tortionnaire. Elle a été opérée en urgence, son agresseur a pour l’instant échappé à la police. Salah, le frère de la victime, interrogé hier sur BFM TV, s’est demandé pourquoi ce type d’individu pouvait circuler librement et n’était pas mis définitivement hors d’état de nuire. A dire vrai cette question tout le monde se la pose. Combien de vies seront encore brisées avant que les pouvoirs publics ne réagissent ?
Nos compatriotes ne comprennent pas cette démission devant la barbarie…ou plutôt comprennent trop bien que ce sont la décadence morale et le manque de courage des élites en place qui sont responsables de cette situation.
Selon une enquête CSA, réalisée pour l’Institut pour lajustice — association de défense des victimes — et publiée le 18 mai, 70 % des Français estiment que la justice est trop indulgente à l’égard des récidivistes, 62 % se disent favorable à une nouvelle loi contre la récidive sexuelle.
Les multiples lois sur la récidive votées ces dernières années par l’UMP pour tenter de faire accroire que le gouvernement avait l’intention d’agir enfin dans ce domaine apparaissent très largement insuffisantes à 62 % des sondés, qui sont favorables à un nouveau texte contre la récidive des crimes sexuels. Les moins de 30 ans se prononcent pour à 76 %.
L’Institut pour la justice a organisé à Paris dans la foulée de sondage une « Journée nationale de lutte contre la récidive ». La pétition initiée contre la récidive aurait été signée par plus de trois cent mille signataires. Elle demande de nouvelles mesures, notamment « la suppression des remises de peine automatique, une modernisation de la psychiatrie criminelle et le renforcement des droits des victimes ».
Comme a chaque fois qu’un drame du type de celui cité ici est porté à la connaissance de nos compatriotes, la majorité présidentielle se défausse de ses responsabilités. Ce fut encore le cas en février dernier, devant l’émotion suscitée par le meurtre particulièrement sauvage de Laetitia, 19 ans, assassiné selon toute probabilité par le multirécidiviste Tony Meilhon. Le chef de l’Etat avait expliqué que seuls des « dysfonctionnements graves » des services de police et de justice ont permis la remise en liberté du principal suspect .
Bruno Gollnisch le rappelait alors, l’UMP dispose de tous les pouvoirs législatifs depuis 2002. Au-delà de l’angélisme coupable ou du laxisme gauchisant de certains acteurs de la chaîne judiciaire, c’est ce gouvernement qui condamne les Français à vivre dans l’insécurité en laissant dans la nature un certain nombre de prédateurs ou de détraqués dangereux, faute notamment de places de prison en nombre suffisant. C’est ce gouvernement et sa majorité qui refusent de rétablir une échelle des peines cohérente, sous la pression du terrorisme intellectuel de la gauche.
Le viol et l’assassinat d’un enfant ça « vaut » 15 ou 20 ans de prison en France, dans les faits souvent beaucoup moins. Une mansuétude tragique mais finalement logique dans une société quiméprise le caractère sacré de la vie, la protection des innocents et des plus fragiles…
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