Déclaration écrite de Bruno Gollnisch (22juin)
Comme d’habitude, sous couvert de régler les problèmes que vous avez vous mêmes créés, vous nous imposez plus d’Europe, plus de pouvoir de la Commission. Une Commission qui n’est qu’une poignée de fonctionnaires désignés, sans contrôle démocratique, mais qui est érigée en censeur et garde chiourme qui aura le droit de sanctionner des Etats !
Votre pseudo « gouvernance économique » va bien au delà d’une mise sous tutelle budgétaire. C’est une mise sous tutelle tout court des Peuples et des Nations. L’application de la doctrine de la souveraineté limitée, si chère au grand démocrate Brejnev, les chars étant remplacés par les sanctions financières.
Je n’exagère pas : un des rapports se croit obligé de préciser qu’en cas de changement de majorité après une élection, le nouveau gouvernement doit se voir autorisé, mais seulement à la marge, à modifier les priorités budgétaires de son prédécesseur. Quelles priorités d’ailleurs ? Celles imposées par l’Union européenne : rembourser les créanciers privés, rassurer les marchés, démanteler la protection sociale et accélérer la libéralisation tous azimuts, conformément au programme EU 2020.
Nous ne sommes pas dans la correction des erreurs, l’amélioration de la gestion publique, ou la prévention d’un nouveau cas Grec, nous sommes dans le hold-up démocratique !
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