Explication de vote de Bruno Gollnisch au Parlement européen sur le rapport Yannakoudakis traitant de l’entreprenariat féminin (13 septembre 2011)
Surprenant rapport que celui de Mme Yannakoudakis sur un sujet dont le rapport lui même indique que l’on ne sait pratiquement rien, faute de statistiques et d’études pertinentes !
Du coup, le rapport sombre dans le stéréotype. Selon lui, la « sous représentation » apparente des femmes à la tête de PME ne pourrait être due principalement qu’à des pratiques discriminatoires, ou à la persistance de stéréotypes « sociétaux », dont les femmes elles-mêmes souffriraient.
Elle propose donc avant tout des mesures spécifiques et préférentielles pour que les femmes soient assistées dans la gestion de leur entreprise. On navigue entre la mise sous tutelle et la discrimination positive, cette politique contreproductive qui jette un doute permanent sur les capacités et les talents réels des gens supposés en bénéficier. A quand les quotas et l’obligation d’entreprendre pour toutes les femmes ?
Mme Yannakoudakis aurait pu se concentrer sur les raisons objectives et concrètes pour lesquelles les femmes hésitent à se lancer dans la création d’entreprise. Il y en a suffisamment, à commencer par les difficultés de concilier cette activité très prenante et leur vie familiale. Elle aurait pu également insister sur la reconnaissance sociale et financière des mères de famille et des conjoints « aidants », activités concrètes rarement rémunérées. Elle a préféré faire du dogmatisme pseudo-féministe.
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