Depuis les législatives de 2007, la droite aux affaires n’a plus gagné un seul scrutin majeur. Elections européennes, régionales, cantonales ont vu la gauche l’emporter largement sur la majorité présidentielle. Une spirale de l’échec qui s’est confirmée hier avec les sénatoriales. Pour la première fois depuis 1958 la gauche, qui a remporté 24 sièges supplémentaires, a obtenu la majorité absolue. Dans les faits, si ce dernier scrutin avant la présidentielle est un nouveau coup dur pour une UMP en pleine détresse psychologique, cela ne changera évidemment rien à l’orientation politique (néfaste) de notre pays. Autant dire que la question de savoir si Sénat sera dirigé par un homme de droite ou de gauche n’a aucune importance, particulièrement dans cette assemblée où les amitiés fraternelles et autres appartenances maçonniques priment sur les étiquettes politiques. Autrement plus réjouissants, sont les résultats de cette élection pour le FN.
Selon un premier décompte de l’AFP portant sur le 1er tour et les 30 départements métropolitains hors Île-de-France concernés par le scrutin, « le FN a triplé ses voix de grands électeurs par rapport à 2001, passant de 300 à 1.031. Arriver à des scores comme ceux-là, c’est évidemment un événement politiquement très révélateur», a estimé Marine Le Pen, en rappelant qu’en 2001 (son Mouvement) «avait (pourtant) beaucoup plus d’élus ».
Ainsi, malgré le poids écrasant de l’UMPS, sa clientèle captive, son clientélisme, ses gros bataillons de députés, de conseillers généraux, régionaux, de maires, de conseillers municipaux (et de délégués des conseils municipaux) qui élisent les sénateurs, il s’est trouvé un nombre sans précédent d’élus pour braver les consignes.
C’est non seulement de bon augure dans le cadre de la recherche des parrainages pour Marine Le Pen à la présidentielle, mais cela est aussi l’éclatante confirmation que la campagne de haine anti-FN qui se développe depuis plusieurs semaines dans les médias est sans effet sur le pays réel. Un pays réel qui ouvre les yeux, ce qui induit fatalement que la diabolisation du Front National tombe d’elle-même comme l’a avancé Bruno Gollnisch.
bruno dit
je me sers de cette rubrique pour denoncer les insultes de mathieu madenian qui a dit que les 18 % de Français qui votent pour Marine Le Pen sont des » des fils de putes ». Je fais partie non pas des 18 % mais des 30% qui voteront Marine, je previens ce monsieur [modéré]. VIVE MARINE LE PEN