Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Sommet de la Terre Rio+20 (29 septembre 2011)
En tant qu’êtres humains, nous avons une responsabilité particulière dans la préservation de notre environnement et de la planète où nous vivons. Il n’est donc pas forcément anormal que nous réfléchissions collectivement à ces problèmes.
Mais comme d’habitude, les présupposés idéologiques qui se cachent derrière les résolutions du Parlement sont difficilement acceptables. Culpabilité de l’homme, surtout de l’homme occidental ; prétendue nécessité d’un véritable gouvernement mondial ; aspiration à la décroissance ; encouragement aux migrations internationales par la création de la notion de « réfugiés climatiques« …
Ces présupposés sont, étrangement, parfois incompatibles avec d’autres dogmes ou principes que vous défendez par ailleurs : par exemple la totale liberté du commerce mondial, qui engendre par définition une explosion des transports internationaux, avec ce que cela implique d’augmentation de la pollution et de la consommation de carburants. Jamais il n’est question de relocalisation des productions, de circuits courts, de défense d’une autonomie alimentaire et industrielle pour les pays européens….
Il est évident qu’un système économique ultra-libéral marchand globalisé et financiarisé n’est pas compatible avec d’autres préoccupations que purement économiques et financières.
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