Le blog de Bruno Gollnisch

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Contre le catho tout est permis

20 octobre 2011 1 commentaire

Le quotidien La Croix en a informé ses lecteurs hier, l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF), a été débouté lundi  de son action en référé contre la pièce Sur le concept du visage du Fils de Dieu , qui se jouera du 20 au 30 octobre au Théâtre de la Ville de Paris. Une pièce jugée « blasphématoire », une « salissure délibérée de la Face du Christ », notait cette association qui  tentait de faire valoir « le droit des chrétiens au respect de leur foi ». Cette pièce de Romeo Castellucci, présentée en juillet au festival d’Avignon,  montre au public des enfants  lançant  des grenades sur un grand portrait du Christ d’Antonello da Messina,  avant que le « héros » de la pièce, un  vieillard,  ne vienne y déverser ses excréments. Il s’agit bien  évidemment d’une pièce subventionnée avec l’argent des contribuables français, tout comme une autre, Golgota Picnic, de Rodrigo García.

 Un auteur explique La Croix, « qui entend (…) ouvertement attaquer l’iconographie chrétienne, image de la  terreur et de la barbarie ». Golgota Picnic  dévoile   une scène remplie de hamburgers – « Le Christ est passé par là, il a multiplié les pains »– et dans lequel le Christ est appelé   « el puto diablo ». Il n’y a pas que les électeurs frontistes  qui ont le droit de se voir attribuer  ce type de qualificatif, n’est-ce pas Monsieur Madénian ?

La Conférence des évêques de France a exprimé sa colère à l’endroit de cette dernière  pièce,  Mgr Vingt-Trois déclarant que si  « on peut exprimer sa blessure, cela ne peut pas devenir un argument de combat organisé. » Dans le communiqué rédigé au nom des évêques de France, Mgr Bernard Podevin rappelait le   caractère « sacré » de la liberté d’expression, celle-ci n’exonérant cependant en rien de respecter  « ce qui est sacré ». Il était demandé également   « qu’aucun euro public ne finance une production qui dénigre un culte »

Dans une lettre adressée à l’institut Civitas,  très en pointe dans la mobilisation opérée contre les attaques anti-chrétiennes en question, Mgr Marc Aillet souligne que « la christianophobie ambiante, diligentée de près ou de loin par de secrètes officines, ne semble pas atteindre outre mesure le moral de nos responsables politiques. Allons-nous revenir à une période de persécution qui dirait son nom ? »

 En avril dernier,  Bruno Gollnisch avait déjà réagi à une autre provocation,  l’exposition en Avignon d’une  photo d’un crucifix plongé dans l’urine de l’ «artiste»  Andres Serrano » (« Piss christ »).

Il rappelait à cette occasion que si la  liberté d’expression existe  fort heureusement, elle vaut aussi -et surtout- pour ceux qui expriment leur légitime dégoût face à ce type d’œuvre.  Certes, les croyants ne sont pas obligés  de pousser la porte des lieux où sont exposés et/ou joués  des œuvres plastiques, cinématographiques, théâtrales  etc., qui heurtent leurs  convictions religieuses. Pour autant, par le biais du  financement public, elles  sont aussi  imposées aux croyants qui sont aussi des contribuables. Il n’est d’ailleurs même pas  nécessaire d’être   catholique  pour clamer son dégout  devant le financement  d’opérations  qui dévalorisent, rabaissent et insultent une partie de notre héritage civilisationnel.

Mais il est tellement facile de s’attaquer aux symboles des chrétiens et à leur foi !  Les professionnels de la provoc  savent que  les catholiques français  ne prennent pas  d’assaut, comme l’ont fait tout récemment les islamistes tunisiens, une chaîne de télévision diffusant un film jugé blasphématoire (Persépolis qui a eu l’audace de représenter Allah) ; qu’ils ne  dynamitent pas non plus  des (vraies) œuvres d’art  « impies »  comme des talibans afghans bas de plafond  l’ont fait avec les bouddhas géants de Bamiyan (IIè-Vè siècle ap.JC)  en 2001.  

A l’évidence   la témérité des  artistes qui pourfendent les « conformismes », « la barbarie », « la terreur »,  « l’oppression religieuse » à ses limites. Ils  se gardent bien  de heurter la sensibilité des croyants des autres religions du livre. La récente  « Enquête sur la christianophobie » (éditions Renaissance catholique)  de Michel de Jaeghere, n’a décidemment  rien perdu de sa pertinence.

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Classé sous :Actualités Balisé avec :Andres Serrano, Avignon, Bruno Gollnisch, Christianophobie, Civitas, Conférence des évêques de France, Golgota Picnic, Madénian, Mgr Bernard Podevin, Mgr Marc Aillet, Mgr Vingt-Trois, Michel de Jaeghere, Persépolis, piss christ, Rodrigo García, Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu

Commentaires

  1. bainville dit

    22 octobre 2011 à 16 h 45 min

    Le 20 septembre, le pouvoir de l’abjection érigée en système et de l’anti-France, organisant avec des fonds publics une provocation anti- catholique a cru légitimer une répression sauvage contre des patriotes attachés à la liberté et au respect de leur culture. Alors qu’au nom de la liberté d’expression, un manifestant protestait contre le blasphème de sa foi, ce dernier a été jeté à terre par les forces  » de l’ordre »devant un véhicule de Police qui ne l’a pas évité.

    Pouvoir de l’abjection érigée en système, il n’hésite plus à matraquer et user de la violence physique en s’inspirant désormais des méthodes utilisées par les milices égyptiennes contre les fidèles coptes. Ces méthodes sont dignes des heures les plus sombres de notre passé .

    Pouvoir de l’Anti-France car, ne se satisfaisant plus de ruiner l’économie de notre Pays, de discréditer son influence et d’appauvrir sa population, désormais il s’attaque intellectuellement et autoritairement à sa culture historique par le matraquage idéologique de ses racines et physique de ceux qui se lèvent pour en assurer la défense: idéologique dans les Écoles de la République et physique contre l’indignation de la rue.

    C’est que ce pouvoir d »occupation mondialiste est tellement aux abois qu’il n’a plus d’autre issue que d’organiser le désordre pour mieux réprimer la résistance d’un peuple. Il vient de franchir la ligne jaune de l’illégitimité.

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