La crise du capitalisme spéculatif, les effets délétères du mondialisme et ses ravages au sein d’une Union européenne au logiciel dépassé, une zone euro non viable …Chaque jour qui passe ne fait que confirmer de manière aussi évidente qu’implacable la justesse des avertissements et des analyses du Front National et de Marine Le Pen. Si la majorité des députés britanniques a finalement eu peur de la vox populi et a refusé lundi soir d’organiser un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE, les coutures de la défroque bruxelloise craquent de partout. Le quotidien La tribune l’évoque aujourd’hui, après la Grèce, c’est aujourd’hui l’Italie qui se rapproche dangereusement du bord du gouffre, pays dont la chute signerait notamment la mort de la zone euro, du moins dans sa configuration actuelle…
« Quatrième dette publique au monde (…) l’Italie présente (…) un risque systémique . Un doute sur sa capacité à rembourser sa dette et c’est la contagion à tout le système financier mondial. Près de 830 milliards d’euros de la dette italienne sont en effet dus à des opérateurs étrangers, souvent des banques et des fonds de pension. Les établissements français, qui contrôlent plusieurs banques importantes en Italie (elles mêmes ayant dans leurs comptes beaucoup d’emprunts italiens) à l’instar de la BNL (BNP),Cariparma (Crédit Agricole), seraient autrement plus concernées par un fléchissement (de l’économie italienne) que par le désastre grec. »
Si la Banque centrale européenne (BCE) a racheté massivement cet été des emprunts italiens afin de maintenir bas leurs taux « il ne saurait être question d’éponger la moitié de la dette publique italienne indique encore La tribune, comme les banques et in fine les Etats de la zone euro s’apprêtent à le faire avec les 330 milliards d’euros du total de la dette grecque. À 1.900 milliards d’euros, l’endettement accumulé par les autorités publiques transalpines n’est pas gérable à coups de Fonds européen de stabilité financière (FESF), même plus efficient».
Dans ce contexte, le Front National offre plus que jamais un recours cohérent et crédible à la pensée unique euromondialiste. La lettre d’information Entourages 2012, souligne d’ailleurs le poids de Bruno Gollnisch et de « ses proches » « au sein de l’équipe de campagne de Marine Le Pen », dans le travail de réflexion et d’élaboration du programme de la candidate nationale sur les questions européennes.
« Conseiller aux souverainetés et aux renégociations des traités », Président de l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), Bruno Gollnisch s’est vu investi d’une tâche centrale est-il expliqué : « recenser l’ensemble des contraintes internationales et européennes qui pèseraient sur la France et réfléchir aux conditions de leur révision, à commencer par une sortie de l’euro. » De son côté l’ingénieur centralien Thibaut de La Tocnaye, qui avait « coordonné les commissions d’action politique (CAP) pour le compte de Jean-Marie Le Pen lors de la précédente élection présidentielle », « conseille désormais (Marine) sur les problématiques de réindustrialisation. »
Catherine Salagnac, la « directrice de cabinet » du député européen, « diplômée d’économie et de sciences politiques », « a pris la tête du CAP consacré à l’Europe » indique encore Entourages 2012. « En complément du travail de Bruno Gollnisch, (elle) devra élaborer les grandes lignes d’un futur traité européen revu de fond en comble mais qui n’abandonnera pas la coopération intergouvernementale. Epaulée par Edouard Ferrand, le conseiller aux affaires internationales du FN, elle n’exclut pas de s’appuyer sur la clause de retrait prévue par l’article 50 du traité de Maastricht. Ses premières propositions seront présentées (…) le 19 novembre 2011. »
On le constate, si gouverner c’est prévoir, le mouvement de Marine Le Pen est fin prêt et l’équipe de Bruno Gollnisch est en première ligne dans l’élaboration d’une politique de souveraineté et de prospérité retrouvées.
Sebaneau dit
Ce n’est pas le « capitalisme spéculatif » qui est en crise, c’est la ploutocratie de connivence.
Le Community Reinvestment Act de 1977, qui forçait les banques à prêter à des individus insolvables sous peine d’être taxées de « racisme », ce qui a causé la crise de 2008, n’a rien à voir avec la liberté des contrats, et tout à voir avec l’illusion permanente des politiciens de pouvoir voler les uns au profit des autres.
Toute intervention de l’état a trois objectifs : réguler l’ordre social, accroître la production et voler les uns au profit des autres.
La logique oblige à conclure que ces résultats-là ne peuvent pas être atteints :
– l’intervention de l’état remplace les décisions de propriétaires responsables par celles de voleurs qui ne peuvent même pas garder le butin pour eux,
et doivent pour voler celui-ci multiplier les démarches étrangères aux besoins de la société.
L’irresponsabilité institutionnelle qui en découle décourage la recherche d’informations pertinentes
et détruit même les mécanismes qui pourraient permettre à celles-ci d’apparaître.
– l’intervention de l’état, en s’emparant par la force du bien d’autrui, fait de celui-ci l’enjeu d’entreprises politiques dont la rivalité mutuelle a pour conséquence qu’il est impossible que leurs efforts et leurs sacrifices ne soient pas à la hauteur de l’enjeu.
Ces efforts et ces sacrifices étant entièrement consacrés à s’emparer des richesses d’autrui, ils sont perdus pour toute production,
et il s’ensuit que l’intervention de l’état conduit à y gaspiller l’équivalent des richesses dont elle s’empare.
– enfin, ces efforts ont pour effet que ceux qui paient la redistribution politique ne sont pas ceux que la loi désigne, mais ceux qui courent le moins vite pour échapper à l’impôt, et que ceux qui empochent ses dépouilles sont seulement ceux qui se trouvent bien placés au moment où la redistribution est devenue certaine.
La redistribution politique ne peut pas, en général, profiter à ceux qu’elle voudrait favoriser ni même nuire à ceux qu’elle voudrait dépouiller. Elle est essentiellement aléatoire.
Pour sortir de la ploutocratie de connivence, il faut interdire aux hommes de l’état de voler les autres par l’impôt et la règlementation.
Spring ghylsaine dit
BRAVO et bravo encore à cette équipe en place qui fait déjà un énorme travail et donne en tout cas l’impression d’être bcoup plus prête et bien plus compétente que nos Gouvernant actuels.
Depuis le temps que Marine dit en effet que gouverner c’est prévoir et qu’elle demande d’anticiper pour être moins pris au dépourvu !
Pourvu qu’enfin les Français deviennent un peu plus clairvoyants et finissent par comprendre qu’ils sont manipulés depuis + de 30 ans et qu’il serait grand temps de prendre une autre direction !
Courage et merci à tte cette belle équipe qui bosse autour de Marine et qui s’imposera naturellement d’ici peu de temps : j’y crois vraiment..