Un véritable ultimatum a été adressé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel à George Papandréou, suite à l’annonce du referendum qu’il compte organiser en Grèce sur une éventuelle sortie de l’euro, lequel pourrait avoir lieu le 4 décembre prochain. Il a été signifié au Premier ministre grec que la 6ème tranche d’aide (8 milliards d’euro) dont Athènes devrait bénéficier sera bloquée tant qu’elle n’aura pas organisé ce référendum et rempli les conditions du plan d’aide. Cette consultation d’un peuple grec pris entre le marteau bruxellois et l’enclume du laxisme criminel, de la gestion catastrophique de ce pays par sa classe politicienne depuis son entrée dans l’UE a été très sévèrement dénoncée par l’UMP.
L’ancien ministre Dominique Bussereau a estimé sur LCI que «les Grecs sont en train de se tuer eux-mêmes : le référendum est un signal terrible donné à ceux qui les défendent, ne plus savoir sur quoi porte le référendum… tout cela est incompréhensible !». «En soi le référendum est une erreur politique gravissime (…) S’ils votent non et n’appliquent pas les mesures, ils ne recevront plus d’aide, ils chuteront. Ils ont leur destin en main, si eux-mêmes ne participent pas à leur propre sauvetage c’est absolument terrifiant. La Grèce, ce grand pays de l’Europe est en train de s’auto-détruire», a-t-il ajouté.
Même son de cloche d’un proche du chef de l’Etat Brice Hortefeux Invité chez Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV, qui craint un risque de contagion «si on ne fait rien pour la Grèce, ca peut toucher notre pays par effet domino». Une sortie de l’Euro serait «une catastrophe pour les grecs» a prévenu M. Hortefeux.
Si l’Europe est à la croisée des chemins, beaucoup de nos compatriotes voient aussi leurs certitudes remises en question constate Bruno Gollnisch. Notamment au sujet de cette Union européenne dont le destin et l’évolution seront, à n’en pas douter, au cœur de la campagne présidentielle. Pour parler clair, les électeurs français choisiront-ils de reconduire au pouvoir le duopole UMP-PS ? Ou souhaiteront-ils soutenir massivement la candidate d’un Mouvement national qui a averti des vices de l’Europe mondialiste, dont les analyses ont été confirmées par les évènements et qui leur propose un chemin permettant une sortie par le haut de la crise économique, sociale, identitaire que nous subissons ?
Selon le sondage Ipsos-Le Monde-France Télévisions qui vient de paraître, l’indécision est toujours très forte puisque seulement 58% des personnes interrogées répondent que »leur choix de vote est définitif.
D’après cette enquête d’opinion, François Hollande surfe toujours sur la dynamique engendrée par la forte médiatisation des primaires socialistes et récolterait 35%au premier tour ( +3 points), devant Nicolas Sarkozy à 24% (+3 points), talonné par Marine Le Pen qui enregistre une progression de trois points avec 19% des intentions de vote.
L’écart se creuse entre le trio de tête et les autres candidats, tant il apparaît que dans la situation de crise actuelle, la notion de « vote utile » et la volonté de ne pas « stériliser » son vote en le portant sur des candidatures de témoignage apparaît forte au sein du corps électoral… Jean-Luc Mélenchon (-2) comme Eva Joly (+ 1) sont ainsi crédités de seulement 6% des intentions de vote, devançant d’une courte tête François Bayrou (5,5%). Dominique de Villepin (2%), Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière et Philippe Poutou pour le NPA (+0,5 point) plafonnent à 1%.
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