Le blog D’Abel Mestre rattaché au journal Le Monde le relevait hier, « les contre-manifestations contre la venue d’une personnalité du FN, presque systématiques lorsque Jean-Marie Le Pen était président du parti d’extrême droite, avaient disparu depuis l’accession de Marine Le Pen à la tête du Front. Las! Mardi 6 décembre, alors que Mme Le Pen devait débattre à l’Université Paris-Dauphine de son programme économique – à l’invitation de l’association Dauphine Discussion Débat (…)-sa venue a été annulée pour cause de contre-manifestation mouvementée. » Oui mais voilà M. Mestre, nous sommes désormais entrés de plein pied dans la campagne présidentielle…
Ainsi les médias ont rapporté que plusieurs pseudopodes du PS , l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), l’Unef, SOS Racisme, les jeunes socialistes (MJS), mais aussi le NPA et l’Union des Etudiants communistes (UEC) avaient appelé hier à cette contre-manifestation. Les militants de gauche et quelques très rares professeurs présents ne se sont pas contentés d’utiliser leur cerveau reptilien pour beugler « F comme fasciste et N comme nazi, à bas le Front National ». Ce rassemblement devant les portes de la faculté a débouché rapidement sur une occupation de l’amphithéâtre Elie Cohen dans lequel la présidente du FN, à l’instar des autres candidats la présidentielle pareillement invités à des dates ultérieures, devait débattre avec les étudiants. Du matériel a été saccagé et un étudiant frappé.
Lors de la conférence de presse qu’elle a convoqué en urgence dans ses locaux de campagne à Paris, juste après l’annulation du débat, Marine a dénoncé des « violences inadmissibles », perpétrées par des « milices de gauche » et des « nervis ». « Est-ce que le pouvoir va laisser ces milices de gauche faire la loi dans notre pays? Est-ce que le pouvoir va laisser ces milices de gauche brutaliser des étudiants? Empêcher une candidate à la présidentielle de s’exprimer dans le cadre d’un débat républicain et démocratique? » s’est-elle encore interrogée. La candidate national a donc demandé « aux responsables de gauche » et à « François Hollande », « de condamner formellement ces violences ». « J’attends de la classe politique la même condamnation, aussi ferme et aussi solennelle quelle serait intervenue si jamais des jeunes du FN auraient empêché François Hollande de tenir un débat – ce qu’ils n’auraient jamais fait !».
La présidente du FN a pointé dans cette affaire la responsabilité partielle du président de Dauphine, Laurent Batch, du fait du filtrage insuffisant des étudiants pour empêcher les gens venant de l’extérieur de venir au débat.
Au nombre des explications données pour justifier leur action par les partisans du « harcèlement démocratique » à l’encontre de Marine, Guillaume Chiche, de l’Unef, a récité comme il se doit un passage du dernier livre de Laurence Parisot, ou de celui de NKM, à moins que ce ne soit une déclaration de Valérie Pécresse ou un bout de tract du PS on s’y perd. Selon lui Marine Le Pen « stigmatise toujours une partie de la population, désigne un ennemi de l’intérieur », en prenant aussi comme référence « la préférence nationale ». « Le FN est un parti en marge de l’échiquier démocratique ». Au vu de la conception de la démocratie qui est celle de M Chiche, nous sommes en mesure de le lui confirmer.
Plus drôle, ou pathétique au choix, son acolyte Alexandre Campos-Oriola, un membre du bureau national de l’Unef, a déclaré que l’université « est un lieu de diffusion du savoir, c’est contraire à l’idée même du Front national (sic) . On lui offre une tribune gratuite, on ne peut pas le tolérer.» Une argumentation dont la grande finesse rend elle aussi incontestablement hommage à l’université française.
Dans un tract commun, les groupuscules anti-nationaux cités plus haut ont dénoncé notamment « la présence régulière (sic) dans l’entourage de Marine Le Pen » de « Bruno Gollnisch ». Durant ce rassemblement, Jonathan Hayoun, président de l’UEJF a d’ailleurs accaparé le micro pour affirmer « Marine Le Pen n’a pas sa place à l’université », qu’ « elle ne s’est pas affranchie de l’idéologie de son parti ni de son père Jean-Marie Le Pen qu’elle a nommé président d’honneur du Front National », qu’il entendait « ne pas donner une tribune à ceux qui sont racistes, xénophobes ou antisémites ».
On le constate le brave Jonathan Hayoun est ici avec ses petits camarades bien dans son rôle de voiture-balai du PS, tout juste peut on constater que la vitrine qu’il compose dans sa petite boutique est un peu passée de mode et se révèle, même en période de soldes, bien peu susceptible d’attirer le chaland. Pour preuve , son appel à la mobilisation en septembre dernier –avec l’UNEF, SOS Racisme, la LDH, la Licra…- contre la réintégration de Bruno Gollnisch à l’Université Lyon-III a été un bide complet. Les obsessions et les mauvais fantasmes de toutes ses officines ne sont pas partagés par les Français, mais nous ne prétendons pas le leur apprendre, ils le savent depuis toujours…
jpdajou dit
Bonjour à tous.
Autres générations mais toujours mêmes procédés. Depuis les années 60 l’extrême-gauche a toujours été utilisée pour faire le sale boulot que les autres partis politiques n’ont jamais eu le courage de faire…Ce sont ces mêmes prétendus « démocrates », qui en 68 mais aussi aprés 70, agressaient les forces de l’ordre avec des coktails « molotov » (classés armes de guerre) et projetaient également de l’acide sur le visage et les mains des policiers (devenus infirmes à vie) Certains de ces policiers ont même failli être abattus dans un car police-secours avec leur propre arme de service (n’échappant de peu à la mort que parce l’agresseur avaient mal utilisé le pistolet). Aujourd’hui on retrouve certains de ces meneurs devenus rénégats gauchistes, députés au parti socialiste en compagnie de leur camarade de combat (chantre d’un prétendu anti-racisme primaire)… Ce qui prouve si besoin était, que tous ces gens ne sont en réalité que les nervis du système, les milices du pouvoir UMPS en place … Milices qui vont bientôt redevenir opérationnelles dans tout le pays…(élections obligent) Mais si le FN a toujours été : tête haute et mains propres, eux ce serait plutôt visage masqué et mains basses…
Constantin dit
Rien à voir avec » Comme les cinq doigts de la main » .
« Dans une communauté juive, en France, la famille Hayoun, cinq frères Dan, Jonathan, Michael, Julien et David, regroupée autour de leur mère Suzy veuve de Raymond, son mari et père des cinq garçons, est une famille unie. Pourtant, depuis que leur jeune frère David (Vincent Elbaz) l’élément turbulent de la fratrie a suivi la voie du banditisme, les liens sont coupés depuis longtemps avec lui. Un jour, David appelle ses frères à l’aide car il se trouve en conflit avec un clan de gitans marseillais. L’esprit de solidarité fraternelle resurgit immédiatement et malgré de nombreuses tensions entre eux, Dan l’aîné (Patrick Bruel) prendra le rôle de chef de famille pour braver le danger et sauver l’honneur de son frère. »
Jolivet F.H. dit
Que Marine aille se plaindre au CRIF de l’accueil que lui ont réservé les militants juifs.
jones dit
au risque de choquer et sans generaliser,je dirais que les plus acharnes anti FN sont les juifs,.on peut admettre cela sans pour autant etre antiisemites.
c’est une realite ,voila.
quand on entend les declarations des berri ,arthur,drucker ,lang,dray,benbassa,boudjenah,amar, benguigui, uejf,crif,licra,etc ,etc…(la liste est tres,tres longue au sujet de marine le pen ),on ne peut nier ce fait.
la raison :elle est simple et complexe a la fois.je n’en diraispas plus.
Modérateur dit
Il est en effet important de ne pas généraliser tant il est vrai que le FN n’a jamais confondu les personnalités, les officines que vous citez qui parlent (souvent abusivement) au nom des Français de confession et/ou d’origine juive et des derniers.