Le site Atlantico a publié le 12 janvier un article de la démographe Michèle Tribalat, dont les derniers travaux –notamment son ouvrage intitulé « Les yeux grands fermés » » présenté sur notre blog- valident singulièrement les avertissements et analyses du FN sur les conséquences des politiques d’immigration menées ces dernières décennies par l’UMPS. Elle s’arrête cette fois sur le rapport officiel publié en Grande Bretagne du « Migration Advisory Committee (Mac), composé d’économistes et d’experts des migrations, présidé par David Metcalf, professeur à la London School of Economics », « établissant un lien entre immigration et destructions d’emplois occupés par des Britanniques ». « L’immigration étrangère (s’est considérablement accrue en Grande-Bretagne ) dans les années 2000 (…). Les Britanniques sont les Européens les plus remontés contre l’immigration. En 2011, 68 % des Britanniques considéraient l’immigration comme un problème plutôt que comme une opportunité (46 % en France). » Mais si « la presse anglaise (s’est emparée de ce rapport) à grand bruit, côté français, les rapports qui ne cadrent pas avec le discours officiel ont une triste tendance à finir au placard » relève-t-elle.
Michèle Tribalat indique ainsi qu’en France les medias n’ont «pas vu sortir un rapport du Conseil d’analyse économique (CAE) sur le même sujet en 2009 (…) ». « Le CAE avait pourtant tiré un document de quatre pages de ce rapport, ce qui facilitait la tâche des curieux. Il s’agit d’un ratage collectif puisqu’il n’y a eu aucun écho. Les politiques français n’en ont rien fait, les journalistes non plus. Ce n’est pas la seule fois que des ministres commandent des rapports pour les mettre au placard. Il n’est donc guère surprenant que le gouvernement n’ait pas été très causant sur le rapport du CAE qui ne lui était guère favorable. C’est l’attitude de la presse française qui laisse à désirer. Différentes interprétations sont possibles : manque de curiosité, problème d’organisation, curiosité sélective en fonction des résultats des études ou les trois à la fois .»
Et la démographe de noter encore fort justement qu’ «au lieu de fourbir ses armes en se confrontant à des analyses alternatives, on a tendance en France à engranger systématiquement ce qui conforte son propre point de vue et à ignorer ou vilipender tout le reste (…) La presse française cherche plus à éduquer ses lecteurs qu’à les informer. Il me semble que ce défaut est plus marqué en France qu’au Royaume-Uni. Pourtant, comme l’a écrit Jean-François Revel dans La connaissance inutile, dès lors que les journalistes (…) estiment (…) avoir le droit de présenter l’actualité de manière à orienter l’opinion dans un sens qu’ils jugent salutaire, la démocratie est amputée d’une de ses conditions. Elle l’est aussi pernicieusement que par une justice corrompue ou par la fraude électorale.»
Jean-Marie Le Pen le rappelait à Saint-Raphaël samedi dernier, sous l’ère Sarkozy la France a accueilli « un million d’immigrés légaux » supplémentaires, 10 millions de cartes vitales clandestines sort en circulation, le trou de la Sécu est de 30 milliards d’euros. La seule Sécurité sociale algérienne a contracté auprès de la nôtre une ardoise 600 millions d’euros..une somme colossale qui s’explique largement par une combine bien connue : en l’absence de visa médical, certains Algériens viennent en France avec un visa touristique. Ils se présentent alors aux urgences où, en France, on ne refuse personne. Après l’opération, la plupart repartent en laissant aux contribuables français qui n’en peuvent le soin de régler la facture.
Si selon Azouz Begag, notait encore le président d’honneur du FN, 12 millions d’immigrés en provenance très majoritairement du continent africain sont entrés en France depuis 35 ans, la mise en pratique d’une politique de fermeté, de réduction extrêmement drastique des flux migratoires est pourtant un impératif vital, une question de survie. L’immigration ne se réduira pas d’elle-même, d’autant que le chantage à la déferlante migratoire vers l’Europe exercé par certains potentats qui font mine de ne rien y pouvoir, ne se dément pas.
Il s’agit de ne pas se voiler la face , le développement économique et les ressources propres, notamment alimentaires, du continent africain ne suivent pas le rythme de son explosion démographique, rien qu’au Maghreb la population y a été multipliée par 3 en 30 ans, ce qui entraîne mécaniquement un appauvrissement des populations concernées. N’oublions pas que le « printemps arabe » et largement né des « émeutes de la faim » , générées par l’augmentation faramineuse des produits alimentaires de base. Un probléme crucial, constate Bruno Gollnisch qui est totalement occulté des analyses médiatiques…et par les candidats des partis du Système.
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