Explication de vote de Bruno Gollnisch sur les conclusions du sommet des 8 et 9 décembre et le projet de traité fiscal (19 janvier 2011)
J’ai été étonné de l’absence dans l’hémicycle de M. Douglas Peterson, puisqu’il est désormais partie plus que prenante à vos politiques.
Le problème n’est pas que le nouveau traité dit « fiscal » soit purement intergouvernemental ou conforme à la méthode communautaire. C’est un nouveau carcan pour les politiques nationales, un nouveau barreau à la prison que devient de plus en plus l’Union européenne. Il a pour but d’accélérer un processus de flicage budgétaire qui figure déjà dans le « six pack » et de le sanctuariser. Et, bien sûr, de ra-ssu-rer la finance internationale, objectif devenu votre alpha et votre oméga.
Nous savons ce qu’il en est de la crédibilité de vos actions sur la petite oligarchie financière qui prétend gouverner le monde : perte de « A » à répétition, des Etats d’abord, puis de toutes les collectivités, entreprises, entités qui bénéficient de leur garantie. Refus des banques de respecter leur promesse de contribution à la résolution de la crise, malgré les 500 milliards d’euros mis à leur disposition par M. Draghi. Tout ceci est gage de nouvelles difficultés financières et économiques, qui elles mêmes conduiront à de nouvelles dégradations dans un cercle vicieux sans fin où les éternels perdants sont les peuples européens appauvris, précarisés, pressurés.
lebihan dit
Bonsoir,
Vincent Brown, journaliste irlandais, a demandé à Klaus Masuch de la BCE pourquoi le peuple irlandais doit payer les milliards d’euros de dettes d’une banque défunte (et qui n’était pas garantie par l’Etat Irlandais). Il s’agit juste de sauver les autres banques européennes, et cela « sous la menace de la BCE ».
Une vidéo présente l’échange. Elle n’est malheureusement pas sous titrée en Français: http://www.youtube.com/watch?v=HAf7J4a_T1g&feature=player_embedded
Pour ceux qui maitrisent la langue anglaise, un bon conseil, soyez assis. On se fout de nous, peuples d’Europe ! Nous ne sommes que des pigeons, bons à être saignés par une ploutocratie arrogante et mercantile.
Je suis scandalisé et les bavardages de Monsieur Hollande n’ y pourront rien.