Nicolas Sarkozy a semé la consternation en menaçant le 20 janvier, devant des diplomates étrangers, et sans en parler auparavant au patron des armées, à son chef d’Etat-major et à « nos » partenaires de l’Otan, d’un retrait anticipé des militaires Français présents en Afghanistan. Le plus simple eut été d’écouter à ce sujet les avertissements adressés par le FN dés 2001 et de ne pas se jeter dans le bourbier afghan, comme l’a rappelé Bruno Gollnisch ces derniers jours. Mais M. Sarkozy a choisi le d’aller plus avant au cours de son quinquennat dans l’inféodation de la France au Nouvel ordre mondial.
Cette annonce du chef de l’Etat est totalement irréaliste, pour de simples questions logistiques et diplomatiques, mais elle s’explique par des raisons électoralistes, en ce qu’elle vise à répondre à l’émotion suscitée dans l’opinion par la mort de quatre de nos soldats la semaine dernière– voir notre article publié le 23 janvier. Pour autant se pose désormais la question de la participation de la France à une éventuelle intervention militaire occidentale en Syrie, avec l’appui, entre autres, des alliés arabes des Etats-Unis, ces parangons de démocraties éclairées que sont notamment le Qatar et l’Arabie saoudite…
Suivant l’avis de Ryad qui accuse Damas de ne pas se conformer au plan de sortie de crise arabe, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a annoncé mardi que ses « Etats membres ont décidé d’adhérer à la décision du royaume saoudien de retirer leurs observateurs de la mission de la Ligue arabe en Syrie »,et en appelle à l’ONU » a indiqué l’AFP. Mais le pouvoir syrien, en lutte contre « les bandes terroristes », a rejeté ce plan comme une « ingérence flagrante » dans ses affaires et « une atteinte à sa souveraineté. »
Le site Ria Novosti donnait aujourd’hui la parole à Fedor Loukianov, rédacteur en chef du magazine Russia in Global Affairs. Il relève que la Russie vient d’annoncer la signature d’un nouveau contrat avec la Syrie, pour la fourniture d’avions d’entraînement. « Dans le contexte de la dégradation de la situation politique autour de Damas, cette mesure a, bien sûr, provoqué une réaction tumultueuse en Occident et dans le monde arabe »,
« Les transactions avec le régime de Bachar al-Assad sont une sorte de loterie estime M. Loukianov. Si le gouvernement était renversé, le contrat serait rompu et le nouveau gouvernement ne le renouvèlerait pas. Mais si le régime reste en place, la Russie a la possibilité d’en tirer profit. Cette position est assez cynique, mais au Moyen-Orient tout le monde poursuit ses propres intérêts, qui sont très différents de ceux qui sont annoncés publiquement… »
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a énoncé la position de la Russie à l’égard de la Syrie. « Si quelqu’un a l’intention d’utiliser la force par tous les moyens, or on entend déjà des appels à faire intervenir des forces arabes en Syrie, nous ne pourrons certainement pas nous y opposer. Mais que cela soit le résultat de la seule initiative des va-t-en guerre, et que cela leur reste sur la conscience. Ils n’obtiendront aucun aval du Conseil de sécurité. En d’autres termes, la Russie n’est pas toute-puissante et n’a pas l’intention de se jeter dans la gueule du loup, mais elle ne va certainement pas simplifier la tâche de ceux qui souhaitent provoquer une guerre. »
Directeur du Centre de recherche sur la mondialisation, essayiste, professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa, Michel Chossudovsky, dans un article repris sur le site Polemia, détaille justement le faisceau de présomptions autour de ses préparatifs guerriers.
Il cite « les médias britanniques (qui) confirment que les Forces spéciales britanniques (UKSF) entraînent les rebelles syriens », « que des agents de l’armée et du renseignement sont déjà sur le terrain en Syrie » , des équipes de la CIA, du MI-6, comme ce fut le cas en Lybie…
« Ces reportages confirment sans équivoque une interférence étrangère dans les affaires d’un État souverain. Il ne s’agit pas d’une révolte populaire. L’insurrection ainsi que les meurtres de civils ont été commandités dès le début par des puissances occidentales. Des agents des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie fournissent des armes aux rebelles, en violation du droit international. Des reportages confirment que les rebelles sont des tireurs qualifiés et des membres d’organisations associées à Al-Qaïda. »
Un motif d’inquiétude supplémentaire en ce début d’année 2012 qui s’annonce décidemment bien chaotique.
Baryons dit
Le nouvel ordre mondial qui n’est en fait qu’une maniére de masquer un « dollar » qui ne vaut même plus le papier pour l’imprimer; mais voilà la FED, qui n’a de fédéral que le nom, a infesté la planéte de cette monnaie de singe.
Comme toujours les usa veulent faire la guerre, non pas parce qu’ils sont attaqués mais uniquement pour masquer leur déficit abyssal, les usa ont 14000 milliards de dollars de dettes, si l’on compte les dettes des ménages celà fait 55 000 milliards de dettes et si l’on compte la santé et les retraites des américains celà fait 200 000 milliards de dettes.
La SYRIE fait partie de la prochaine cible pour mieux attaquer l’IRAN qui veut indexer le prix de son pétrole en or en yen où en yuan, quand l’IRAK ne voulait plus du dollar pour payer son pétrole 1 mois après george bush envoyait ses troupes en IRAK, quand kadafi parlait d’une monnaie d’échange Africaine, l’OTAN envoyait ses sbires pour le renverser et l’assassiner, peu importe que des islamistes prenaient le pouvoir.
Il a fallu un énergumène comme nicolas sarkozy pour aller se remettre dans cette organisation de l’OTAN, alors que le général De Gaule s’en était retiré et se méfiait déjà à son époque, de cette monnaie américaine qui ne valait déjà rien.
Il est à noter que si les taux d’intérêts remontent, les usa vivent les dernières années de leur monnaie dollar, il est grand temps que des pays comme la France regardent l’avenir autrement.
Les usa continueront t’ils à semer la guerre sur cette planéte où celà nous conduira t’il si ce n’est vers un conflit généralisé ?