Mardi et mercredi indiquait le quotidien Le Parisien hier, « Les Serbes du nord du Kosovo ont fait un bras d’honneur à la Serbie et à l’UE lors d’un référendum rejetant avec une quasi unanimité le Kosovo indépendant et dénonçant les concessions qui lui sont faites par Belgrade, selon eux, sous la pression Bruxelles. Selon les résultats définitifs, 99,74% des participants ont répondu non à la question Acceptez-vous les institutions de la prétendue république du Kosovo installée à Pristina? ». Le nord du Kosovo, frontalier avec la Serbie, représente 11% de ce territoire et 40 000 serbes y vivent sur les 120.000 encore présents dans cette province de deux millions d’habitants. Les autres serbes, ceux du sud, sont installés dans des enclaves entourées par la majorité albanaise et n’ont pas participé à ce vote.
« Ce scrutin a encore indiqué Le Parisien, a eu lieu à la veille du 4e anniversaire de l’indépendance proclamée par la majorité albanaise, le 17 février 2008, que les Serbes du Kosovo et Belgrade refusent de reconnaître. Le président de Serbie Boris Tadic a affirmé que ce référendum nuisait aux intérêts de l’Etat serbe. A Pristina, le parlement kosovar a adopté une déclaration qualifiant ce référendum de violation de l’ordre constitutionnel de la République du Kosovo ».
Nous rappelions en octobre dernier,que la Commission européenne proposait d’accorder à la Serbie le statut de pays candidat à l’UE –qui sera discuté prochainement et nécessite l’aval des 27 pays membres…- , notamment suite à l’arrestation, en mai et en juillet de cette même année , de Ratko Mladic et de Goran Hadzic qui étaient recherchés par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.
Mais la Commission, liait cependant sa recommandation à la reprise des pourparlers, aujourd’hui suspendus, avec le Kosovo. Tout comme cinq autres pays de l’UE, la Serbie ne reconnaît pas l’indépendance de son ancienne province et le referendum organisé cette semaine par les Serbes dans le nord de celle-ci est analysé par de nombreux spécialistes comme une pas de plus vers « la sécession. »
Comment ne pas comprendre cette volonté des Serbes de s’émanciper de la terreur que font régner les milices islamistes dont les agissements sont seulement freinés par les forces de l’Otan présentes sur place, la KFOR (jusqu’à quand ?). Serbes du Kosovo rappelait Bruno Gollnisch en mars 2008 dans l’enceinte du Parlement européen, victimes des « conséquences de la politique d’immigration sur les peuples indigènes » puisque « l’immigration albanaise au Kosovo a préludé à l’élimination des Serbes de cette ancienne province » , qui fut historiquement le berceau de la foi orthodoxe.
Claude Lorne le relayait en janvier de l’année dernière , « les admirables monastères orthodoxes médiévaux tel celui de Decani (construit par des franciscains au XIVème) ont été maintes fois attaqués au mortier (…) Rien ne garantit que ne se reproduise une flambée de violences comme celle de mars 2004, quand 35 églises ou cimetières orthodoxes ont été détruits en deux jours. A l’époque, la situation paraissait calme et la ville de Prizren était un modèle de tranquillité et un symbole de société multiethnique : en quarante-huit heures, tous les Serbes de la ville ont été expulsés, la résidence de l’évêque et les églises brûlées (…) Malgré les grands discours officiels sur le Kosovo multiethnique, la vérité est que le pays est un Etat de plus en plus monoethnique et une société monoreligieuse : en dix ans, 150 sites sacrés chrétiens ont été détruits ou endommagés. »
Comment ne pas craindre une évolution de ce type en France même ? Le parallèle s’impose entre le Kosovo et la Seine Saint-Denis, submergé aujourd’hui par les flux migratoires non européens, constellés de zones de non droit, de mini Kosovo en puissance. Un département dans lequel se trouvait dans la plaine Saint Denis l’omphalos de la Gaule dont parlait César dans De bello Gallico, le sanctuaire central des Gaulois, auquel a succédé en quelque sorte la basilique Saint-Denis, nécropole des rois de France, aujourd’hui au cœur d’un territoire où s’élabore la France d’après de MM. Sarkozy et Hollande…
DAILLE Gérard dit
Je suis né à Saint-Denis où j’ai passé ma prime jeunesse. Nous étions une famille d’ouvriers laborieux, courageux, élevés dans l’amour de la France au point-que, mon père, malgré 3 enfants à la maison, n’a pas hésité à s’engager dans la résistance et de mourir en déportation. Quand je vois l’état dans lequel se trouve ce petit morceau de France je ne peux avoir que de la haine pour ces hommes politiques qui, sans vergogne, ont disposé du territoire de mes ancêtres pour le livrer à des hordes qui veulent y imposer leurs lois et vivre à nos dépens. Je comprends et j’approuve la révolte des Serbes et je crains aussi, que l’invasion forcée, voulue par Sarkozy, Hollande, Medef et autres pouvoirs occultes ne finissent par déboucher sur des guerres ethniques. L’autre danger, très probable, sera de se retrouver avec un pouvoir politique qui nous imposera la dhimitude.
J’espère que les Français auront encore le sens du devoir et chasser les apprentis sorciers qui nous gouvernent actuellement.
Que Dieu nous garde et nous inspire!
Samuel dit
Kossovo… La plus grande honte de notre pays depuis l’abandon des français d’Algérie et des harkis. Quels esprits malades gouvernent la France pour s’acharner ainsi à éliminer ses amis ?
thierry dit
vraiment un article de propagandes serbes !!!
F.A dit
Je confirme . J’ai fui le « Kosovo français » .