Les médias ont évoqué les émeutes violentes qui secouent actuellement l’île de la Réunion, les affrontements entre forces de l’ordre et pilleurs protestant contre « la vie chère » paraît-il, … Réunionnais exaspérés eux aussi par la « racaille » et qui sont également de plus en plus nombreux, commentaient dernièrement les journaux de l’île, à se rendre en vacances en Afrique du Sud. Du moins dans les zones balisées pour les touristes, puisque ce pays n’en fini pas de sombrer dans la violence, une réalité très éloignée du tableau idyllique sur la société arc-en-ciel sud africaine. Un site congolais Inzocongo.net, a consacré un article sur ce sujet samedi dernier, plus proprement axé sur le racisme anti-blanc. Sans crainte du politiquement correct, ce site donne ainsi à voir à ses lecteurs une vidéo du suprémaciste blanc américain David Duke qui évoque ce sujet. Inzocongo.net met cependant en garde l’internaute « sur son contenu ». « En effet, si l’auteur de cette vidéo dénonce une réalité vraie, son parti pris indéniable diminue cependant la qualité voir la pertinence de son message. »
Pour autant, Inzocongo.net s’interroge : « Près de 18 ans après la fin officielle de l’Apartheid et l’avènement du gouvernement ANC (…) assiste-t-on aujourd’hui à une élimination massive des Blancs via des meurtres ciblés ? Chose tue par les médias traditionnels ?
« Si dans les années 1990, la Commission Vérité et Réconciliation avait été un exercice de catharsis extrêmement important pour baliser un chemin futur de paix et de cohabitation pacifique entre les différentes composantes sociales et ethniques de l’Afrique du Sud, la vérité est qu’aujourd’hui une frange de la population vit dans un mode de vengeance. Cela passe par des meurtres nombreux contre les Blancs sud-africains. Meurtres dont l’ampleur est très peu connue du commun des mortels car les médias internationaux sont très silencieux sur ce sujet comme si on ne pouvait pas critiquer le pays de Nelson Mandela. »
Cette vidéo relate ainsi que les paroles d’un chant des communistes de l’ANC -« Nous avons fait la promesse de les tuer les Ama-Bhulu (blancs) », « Nous vous haïssons à mort, tuez les boers les racistes »…- sont toujours chantées et d’actualité. Si « l’année même ou l’apartheid est tombé, les Hutus ont tué 800 000 Tutsis au Rwanda », si « les génocides ethniques » ravagent de très nombreux pays africains alors qu’avant la prise du pouvoir par l’ANC, « les noirs ont vécu mieux et plus libres en Afrique du Sud », la République sud-africaine est désormais « la capitale mondiale du viol et du meurtre ».
D’après les statistiques établies par Netbank, 85% des fermes attaquées dans ce pays n’ont pas été volées, le vol n’est donc pas la motivation première des attaques. Professeur de droit à la retraite, à la tête de « L’observatoire du génocide », le docteur Grégory Stanton, indique qu’il ya « un mobile de haine, dans ces meurtres de fermiers, ce sont des crimes de haine, des gens assassinés, violés, torturés de façons déshumanisés ». L’étude de Netbank affirme encore de son côté que « le taux de tués chez les fermiers blancs est le plus haut de tous les groupes de la planète ! », taux quatre fois plus important que pour le reste de la population. « D’après une estimation 35 000 blancs ont été tués sur les routes dans leurs maisons et au travail en Afrique du Sud. »
Nous l’évoquions pour notre part en 2010 à, l’occasion de la coupe de monde de Football, l’Afrique du Sud ravagée par les haines inter-ethniques et le sida, c’est annuellement environ 240 000 cambriolages chez les particuliers, 60 000 vols dans les magasins, les usines et les bureaux, 140 000 cas de dégradation lourde de matériel, aux alentours de 50 000 viols, 19 000 assassinats et autant de tentatives de meurtre. Le taux d’homicide dépasse les 40 pour 100 000 habitants, vingt fois plus que dans n’importe quel pays occidental. Seule la Colombie et le Salvador font pire.
Une situation qui découle directement de la corruption des forces de police mais aussi et surtout de la désorganisation des structures de l’Etat et de la société sud-africaine, consécutive à la discrimination positive mise en place par l’ANC qui a eu pour effet de faire fuir des dizaines de milliers de cadres compétents. Si 79 % des 50 millions de Sud-Africains sont noirs, 9,5 % blancs, 9 % métis et 2,6 % asiatiques, le déclin de la population blanche dans la décennie 1995-2005 est estimé à 16,1%. En octobre 2006, l’Institut Sud-Africain des Relations Raciales (SAIRR) révéla que près de 900 000 Sud-africains blancs, représentant un quart des Blancs, avaient quitté le pays depuis 1994.
Comme l’affirmait sans langue de bois Bernard Lugan sur le plateau de I-télé, interrogé par Robert Ménard le 11 juin 2010, la situation depuis cette date n’a fait qu’empirer. Le chômage a doublé depuis la fin de l’apartheid (de 20 % à 40 %) et à cette époque au moins la criminalité était jugulée, l’électricité fonctionnait et les noirs des différentes ethnies étaient des citoyens à part entière dans les Bantoustans (les Etats noirs indépendants). La « seule solution » pour éviter le chaos actuel aurait résidé dans « un partage territorial équitable », ce que le pouvoir blanc de l’époque n’a pas su ou voulu faire, en lieu et place du « projet mondialiste de melting pot » actuellement en vigueur avec les conséquences dramatiques que l’on sait pour tous les sud-africains. »
Bien sûr, c’est le masochisme anti-blanc, mais aussi plus largement cet exemple sanglant de l’échec dudit projet mondialiste, qui explique pour une large part le silence médiatique autour du chaos sud-africain notait alors Bruno Gollnisch. « Nos» médias préfèrent braquer les projecteurs ailleurs, selon une technique éprouvée.
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