Les trois sondages parus ces deux derniers jours confirment la décrue sensible des intentions de vote en faveur de François Hollande, une poussée au profit de Nicolas Sarkozy qui parviendrait à mordre en l’état actuel des choses sur l’électorat national. Il faut dire que Pinocchio Sarkozy s’en donne les moyens, comme lors de sa réunion à Nantes mardi soir, ou le président candidat, fidèle à sa tactique, s’est offert de belles envolées lyriques sur le thème de l’immigration, promettant fermement mais vaguement pour demain ce qu’il n’ a pas fait depuis…2002. Marine Le Pen confirme cependant dans les enquêtes son statut d’outsider, même si celles-ci minorent certainement le poids réel de la candidate de l’opposition nationale. Selon TNS Sofres, au premier tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy recueillerait 29% de suffrages (+3 points), devant François Hollande (38%, – 2 points), Marine Le Pen (15%), Jean-Luc Mélenchon (13,5%) et François Bayrou (10%).
Il est à noter cependant, que l’électorat le moins certain de son choix est celui de Mélenchon et de Bayrou avec respectivement 37% et 46% de leurs électeurs potentiels qui déclarent « pouvoir changer d’avis »…
Selon une autre enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match, le président sortant recueillerait le 22 avril 28% des suffrages (- 0,5 point), le candidat socialiste 26,5% (stable), Marine 16% (+ 0, 5 point), Le candidat du Front de gauche 13,5% (+ 0, 5 point), celui du Modem 11,5%,(- 0, 5 point)
Enfin le sondage CSA réalisée pour BFMTV, RMC et 20 minutes, indique que le candidat de l’UMP est stable avec 30 % des intentions de vote, devançant François Hollande qui cède deux points à 26%. Dans cette enquête seule Marine Le Pen progresse avec 15% des voix (+1,5 point) tandis que Bayrou et Mélenchon perdent chacun un demi-point pour s’établir tous les deux à 12,5%.
Si d‘autre enquêtes d’opinion tendent à démonter que la situation économique, les questions du pouvoir d’achat, du chômage sont logiquement en tête des préoccupations de nos compatriotes, les problèmes liées à l’immigration restent aussi un sujet d’inquiétudes légitimes pour nos compatriotes. Sachant que comme le répète souvent Bruno Gollnisch, la préférence nationale est déjà en soi une proposition économique et sociale, un outil efficace dans la mesure où elle diminue le chômage des nationaux, accroît leur pouvoir d’achat et réduit les charges sociales.
Selon un sondage Audirep pour l’Afev (étudiants bénévoles), publié hier, 57 % des personnes interrogées ont une « image négative » des « jeunes issus des quartiers populaires » –en langage non politiquement correct, des jeunes issus des quartiers occupés majoritairement par l’immigration africaine et arabo-musulmane– , alors qu’ils sont 75 % à avoir une « image positive » des jeunes en général.
Image négative qui ne s’arrangera pas, même s’il faut se garder d’un amalgame à grande échelle, au regard des deux remarques formulées sur le site Polemia. La première concerne les « 2257 admirateurs » qui, le 22 mars, « se sont ameutés en moins d’une heure sur la page Facebook » en hommage à la racaille djihadiste Mohammed Merah « assassiné par les policiers du Raid ». « La violence de ces réactions, toutes férocement antifrançaises et aussi résolument favorables à l’islam le plus radical, était telle que cette page a dû être désactivée le soir même. » le nombre de ces « groupies » « illustre les limites de l’”intégration”, de la “diversité” et du “vivre ensemble” tant célébrés ces derniers jours par les autorités politiques et religieuses. »
Enfin Polemia pointe tout aussi justement un constat qui n’a pas été relevé plus avant, et pour cause, par les éditorialistes des médias autorisés : « La semaine dernière, les quatre victimes de l’école juive ont été rapatriées en Israël et enterrées dans le grand cimetière de Jérusalem. La dépouille d’Imad Ibn Ziaten, quoique soldat français a été rapatriée au Maroc avec un drapeau marocain sur le cercueil. Parmi les sept victimes du terroriste islamiste, seul Abel Chennouf, d’origine kabyle et de confession chrétienne et Legouade ont été enterré en France. Ainsi, dans la tragédie de Toulouse, les sépultures des victimes comme celle du bourreau confirment l’adage de la fidélité du sang au sol. Manifestement en devenant multiculturelle, la France devient multi conflictuelle. »
Un sujet de réflexion que les Français ne devront pas (aussi) s’épargner avant d’aller voter le 22 avril.
Coco l'asticot dit
Quelle est la différence entre la « préférence nationale » de Monsieur GOLLNISCH et la « priorité nationale » de Madame LE PEN?
Modérateur dit
Une simple question de sémantique!