L’immigration, trop c’est trop ! C’est en tout cas l’opinion dominante chez les Européens selon un sondage Eurobaromètre présenté vendredi par la Commission européenne mais dont les données ont été récoltées fin 2011. 46% ne sont pas favorables à la poursuite de l’immigration dite économique, à la migration de la main-d’oeuvre en provenance de pays tiers (42% y sont favorables).
En France la marge est encore beaucoup plus nette puisque 61% de nos compatriotes interrogés sont opposés à l’immigration économique (33% seulement souhaitent sa poursuite).
Mais les Européens savent aussi faire preuve de compassion puisque 80% des sondés sont favorables à l’accueil (dans des proportions raisonnables) « de personnes persécutées dans leur pays d’origine pour des raisons raciales, religieuses ou de nationalité. »
« Le rapport montre notamment que l’UE compte officiellement actuellement 20,2 millions de ressortissants de pays tiers (légaux), En matière d’asile, les États membres ont enregistré en 2011 un peu moins de 302 000 demandes, soit une hausse de 16,2 % par rapport à 2010. Ces chiffres restent toutefois très inférieurs au pic de 425.000 demandes enregistrées en 2001. »
Car une nouvelle fois, et Bruno Gollnisch l’avait rappelé au Parlement européen lors du vote, en novembre 2011, du rapport Daerden sur La plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la préférence nationale et communautaire devrait être une règle intangible.
Le député frontiste relevait que les parlementaires des partis du Systéme se focalisent « sur les minorités, de préférence les minorités extra-européennes déjà ultra-assistées. Celles dont la présence induit un coût social énorme pour la collectivité, puisque l’immense majorité de ses membres ne travaille pas. Elles bénéficient en priorité, compte tenu de leurs situations familiales et sociales, des logements sociaux au détriment des citoyens européens modestes. Leur arrivée massive et continue – 200.000 par an en France seulement – crée mécaniquement des tensions sur les loyers d’un parc immobilier insuffisant.»
Et Bruno d’indiquer alors qu’il aurait préféré que les européistes « ( mettent) l’accent sur les 42 millions d’Européens considérés comme pauvres, mais aussi sur les 116 millions menacés de le devenir ! Ces chiffres sont effarants, et ils ne sont pas dus seulement à la crise. Car la pression qui pèse à la baisse sur les revenus des Européens est ancienne : concurrence des travailleurs immigrés, concurrence des pays à bas salaires, politiques de la BCE contre une hypothétique inflation salariale, réformes des retraites… »
«La paupérisation générale des retraités, des travailleurs peu ou pas qualifiés, des ouvriers et, de plus en plus des classes moyennes, est la conséquence directe (des) politiques » menées par les pro-bruxellois.
jean moulin dit
Intéressant bien que les sondages je m’en méfie comme de la peste. Pourriez vous savoir par quelles sociétés sont fait ces questionnaires et les compilations ? Merci
http://www.robert-schuman.eu/breve.php?num=24548&typ=art
p.103
Les Etats membres sont capables de faire face à ces menaces par eux-mêmes ?
france 53% d’accord contre 40%
Considérez-vous que les droits fondamentaux et les libertés ont été limités au sein de l’UE afin de lutter contre le
terrorisme et le crime organisé ?
france 48% d’accord contre 44%
Concernant les défis d’ordre démographique à venir (par ex. le vieillissement de la population) et le besoin de
répondre au manque de main-d’œuvre dans certains secteurs économiques de l’UE (par ex. les soins de santé, les
nouvelles technologies), certaines personnes pensent que l’UE devrait encourager la migration de travailleurs provenant
de pays hors UE. Diriez-vous que vous êtes … ?
france 33% d’accord contre 60%
jean moulin dit
A voir c’est hallucinant
« La France a besoin de 10 millions d’immigrés d’ici 2040 »
http://www.youtube.com/watch?v=8moREyp0TqY