En ce jour de fête nationale hongroise, Budapest accueille de grosses manifestations. Celles des partisans du Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban et de ses adversaires socialistes , mais surtout celle du mouvement de droite nationale Jobbik -45 députés sur les 386 sièges du parlement. Patriotes hongrois qui ont bien sûr une légitimité toute particulière à commémorer le 22ème anniversaire de la chute des dictatures marxistes-léninistes dans les pays de l’Est et le 56ème anniversaire du soulèvement populaire de Budapest , écrasé alors dans le sang par l’Armée rouge et ses supplétifs locaux du parti communiste .
Comme il y a deux ans, « sur la terre de Saint Etienne et de Saint Elizabeth, terre de tant de héros et de tant de martyrs », Bruno Gollnisch sera l’invité d’honneur de ce rassemblement ; il y prendra d’ailleurs la parole, et un message de sympathie et de soutien de Jean-Marie Le Pen y sera lu.
Nous y reviendrons demain mais nous pouvons d’ores et déjà préciser que Bruno axera son intervention sur la dénonciation du totalitarisme bruxellois, de cette union européenne mondialiste. Une idéologie cosmopolite en guerre contre le vrai génie de l’Europe, et qui anime ce système à tuer les peuples et les nations enracinés.
Dimanche, et ce n’est pas évidemment une simple coïncidence, se tenait d’ailleurs à Hédervár (à 120 Kilomètres de Budapest) une réunion de l’Alliance européenne des mouvements nationaux» (AEMN), Alliance qui vit le jour à Budapest, au lendemain de la fête nationale hongroise, le 24 octobre 2009.
Bruno Gollnisch a été reconduit ce dimanche à l’unanimité dans ses fonctions de Président. L’ont été également Béla Kovács, responsable des affaires extérieures de Jobbik, Trésorier de l’AEMN et l’italien Valerio Cignetti, au poste de Secrétaire général –il est également secrétaire général du Movimento Sociale Fiamma Tricolore (MFST). Le parlementaire européen Nick Griffin président du British National Party (BNP), en est le Vice-Président
Outre Jobbik, le BNP, le MFST, de nombreuses personnalités de formations patriotiques et nationales étaient présentes à cette réunion statutaire. Notamment, un autre dirigeant de premier plan de Jobbik, Zoltán Balczó ex parlementaire européen, actuel vice-président du parlement hongrois; Luca Romagnoli (qui représentait comme M. Cignetti , le MFST) ; Pedro Frade, Vice-Président du Partido Nacional Renovador (PNR, Portugal) ; Marco Santi du mouvement belge Démocratie nationale; le parlementaire flamand Christian Verougstraete (Vlaams Belang) ; le slovène Zmago Jelincic, président du Parti National Slovéne (Slovenska Nacionalna Stranka, SNS) ; le sénateur Daniel Pawloviecz, ex vice-ministre des affaires européennes du gouvernement polonais. Des délégations lituanienne, espagnole, wallonne et japonaise étaient également présentes.
Nous nous en étions fait l’écho sur ce blog en février dernier, les dirigeants européens se sont vus contraints, pour beaucoup avec la rage au ventre, d’entériner la reconnaissance de l’AEMN, qui a vu son statut de parti politique validé par le Parlement européen.
L’adhésion du député lituanien Dailis Alfonsas Barakauskas lui a permis de réunir les critères nécessaires ouvrant droit à une dotation annuelle de 300 000 euros, utilisable exclusivement pour la diffusion en Europe de ses idées et de son programme.
Dans Minute , réagissant aux fulminations des adversaires de l’Europe des patries, Bruno Gollnisch notait que « le véritable scandale n’est pas que nous récupérions quelques miettes des subventions accordées aux partis politiques européens, mais que certains prétendent en avoir le monopole. Le Parti populaire européen touche près de 6 millions d’euros annuellement, et le Parti socialiste européen près de 5 millions !» -/2012/03/09/aemn-une-resistance-en-forme/
Autre motif de satisfaction à venir, espérons-le, le Parlement européen devrait logiquement entériner également, fin 2012, la Fondation Identité Tradition Souveraineté (ITS) qui bénéficierait d’un financement.
Celle-ci a été créée en parallèle de l’AEMN, puisque le Parlement européen permet également aux partis politiques qui ont été validés de disposer de Fondations (cercles de réflexions et autres équipes d’experts visant à élaborer et diffuser des idées, ce que nos adversaires nomment généralement think-tank ou brain-trust…). Dans le cadre d’une enveloppe de dotation globale, les formations politiques sont ainsi financées à hauteur de 60%, les fondations à hauteur de 40%.
Bref, réjouissons-nous que Le diable porte Pierre, en donnant aux nationaux des moyens supplémentaires (certes bien dérisoires face au rouleau compresseur de la haute finance du camp d’en face) pour la mise en place d’une coopération accrue des élus et des formations anti-mondialistes, souverainistes et populistes.
La résistance s’organise afin que le crépuscule mondialiste laisse place à l’aurore nationale, prélude au réveil des peuples libres !
A. dit
Continuez !
Nous sommes avec vous.