Le respect dû aux morts, à tous les morts est un sentiment que l’on retrouve dans toutes les sociétés humaines, dans toutes les cultures, les civilisations. Un principe que les pulsions sauvages et haineuses de certains groupes remettent en cause.
On l’a vu avec les tombes françaises, civiles et militaires, saccagées en Algérie après l’indépendance ; plus près de nous avec les destructions de par le monde de mausolées, de tombeaux d’autres religions ou considérés comme non islamiquement correct par les fous d’Allah, encore dernièrement au Mali.
Sous nos latitudes, nous trouvons aussi des décérébrés pour profaner des cimetières, toutes confessions confondues, un phénomène par son ampleur encore rarissime il y a vingt ans.
Un crachat à la face des morts et de leurs proches qui peut prendre des formes différentes comme nous l’avons vu vendredi sur ce blog avec la phrase de Benjamin Biolay qui, au détour d’une de ses chansons, ironise sur le décès de Jean-Pierre Stirbois à l’âge de 43 ans, le 5 novembre 1988, dans un accident de voiture à Pontchartrain (Yvelines), au retour d’une réunion publique à Dreux.
L’arbre percuté par la voiture du dirigeant frontiste, qu’évoque M. Biolay, fut qualifié à l’époque de « providentiel » par Jean-François Kahn, à chacun son style de poésie…
Imprimeur, Jean-Pierre rejoignit le FN en 1977 avec son épouse Marie-France qu’il avait rencontré dans les comités Tixier-Vignancour, candidat à l’élection présidentielle de 1965.
Elu au Parlement européen en 1984, à l’Assemblée nationale en 1986, la mort de J-P Stirbois, alors Secrétaire général du FN (depuis 1981) intervint à l’issue d’une campagne épuisante pour la défense de la France d’outre-mer, et plus particulièrement de la Nouvelle-Calédonie.
Devant la polémique, M. Biolay a tenté de faire machine arrière. Il a déclaré notamment : « Je dis juste qu’il s’est pris un arbre, je ne juge pas. Certes, je suis un militant socialiste, j’ai soutenu François Hollande, mais je ne suis pas un militant anti-FN (…)Si j’avais voulu écrire une chanson anti-FN, j’aurais fait autre chose »
Des explications qui n’ont pas convaincu Bruno Gollnisch qui entretenait de forts liens d’amitié avec Jean-Pierre Stirbois et son épouse Marie-France qu’il avait connu dans les années 67-68 à l’Université de Nanterre
« Si je croisais Benjamin Biolay, je le giflerais » . « J’aimerais bien le provoquer en duel », a ainsi déclaré vendredi, le député européen FN sur le Lab d’Europe 1.
Un courroux qui n’a pas quitté Bruno Gollnisch hier lorsqu’il a découvert la lâcheté des nervis d’extrême gauche qui se sont attaqués par surprise, en surnombre comme à leur habitude, dimanche matin à Saint-Etienne (Loire), à des militants frontistes bien évidemment désarmés.
Les jeunes patriotes s’apprêtaient à se rendre à la cérémonie de commémoration de l’armistice, lorsqu’ils ont été assaillis dans le dos, a proximité de leur permanence, par une horde rouge. Cinq membres de celle-ci ont été ensuite interpellés par les forces de l’ordre et ont été placés en garde à vue pour « violences aggravées en réunion ».
Les militants d’extrême gauche ont expliqué qu’ils entendaient interdire la présence de membres du FN à la cérémonie du 11 novembre, au cours de laquelle les mêmes petites frappes se sont livrées à des « provocations », a-t-on indiqué de source policière. Le FN n’a bien sûr pas renoncé à sa présence à cet hommage aux morts pour la France.
« Comment faire pour s’exprimer et même circuler librement dans ce pays? », s’est interrogée la Secrétaire départementale du FN, Sophie Robert, questionnée par l’AFP.
Une question d’actualité, comme l’est aussi le comportement de certains journalistes qui confondent leur mission d’information avec une propagande anti-nationale des plus grossières.
Le dénommé Philippe Le Claire (sic), qui sévit dans le journal L’Union-L’Ardennais s’est livré hier sur le blog de celui-ci a un compte-rendu particulièrement grotesque et diffamatoire de la présence de Bruno Gollnisch jeudi dernier dans la Marne, à l’invitation du secrétaire départemental du FN 51, Pascal Erre.
Après avoir affirmé que le discours tenu par le député européen frontiste sur les ravages de l’euromondialisme « irait comme un gant à Mélenchon, Montebourg, le NPA et même Lutte ouvrière » –un jugement simpliste qui dénote déjà de sévères lacunes politiques- M. Le Claire a été encore beaucoup plus loin dans sa dénonciation de l’opposition nationale.
Il a ainsi entrepris de démontrer que les partis membres de l‘Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN) que préside Bruno Gollnisch (notamment Jobbik, Svoboda…) ne sont qu’un ramassis de fanatiques pro-nazis et autres fascistes antisémites et racistes.
Une prose infamante que Bruno Gollnisch n’entend pas laisser passer sans réagir…