Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Collin-Langen (A7-0343/2012)
C’est une conséquence logique du marché unique : les citoyens peuvent contracter des crédits dans un autre pays que celui où ils résident. En soi, du fait même de cette possibilité, un député européen se doit de se sentir concerné par la protection d’un consommateur qui a profité de l’opportunité mais se heurte à des pratiques certes similaires à celles de son propre pays, mais cependant particulières et étrangères.
Problème : les crédits transfrontaliers sont marginaux parce qu’ils achoppent sur des problèmes linguistiques et l’insuffisance de relations directes avec le prêteur. Eh oui, c’est du simple bon sens. Les consommateurs qui souvent classent les banquiers, avec les assureurs et les fournisseurs de service de téléphonie mobile dans le Top 3 des escrocs et des voleurs, ne sont franchement pas enthousiastes à faire affaire avec un de leur représentant qui ne parle pas leur langue et n’est pas plus clair sur les clauses qui fâchent.
Dans ce contexte, la volonté de la Commission de permettre des pratiques qui n’intéressent personne semble dogmatique. C’est faire fi du bon sens des gens au profit d’une utopie. C’est pourquoi je me suis abstenu, au nom de la défense, malgré tout, des consommateurs que vous prétendez protéger.
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