Ayant comme seul modèle révolutionnaire disait-il, la figure du Christ, Hugo Chavez est décédé hier des suites d’un cancer. De François Hollande à Vladimir Poutine, les hommages rendus à la mémoire du président vénézuélien ont été nombreux. Nous le notions sur ce blog en octobre dernier, alors que le grand oriental socialo-trotskyste Mélenchon tressait des couronnes à Chavez, « à l’inverse des extrémistes du FG, Chavez, partisan de la suppression de la loi liberticide du communiste Gayssot, au-delà de ses tics marxistes, de ses fautes, de ses outrances et de ses travers, est un homme libre qui n’hésite pas à tenir tête à l’Empire, aux lobbies, aux multinationales. Imagine-t-on Chavez, qu’on l’aime ou pas, remarquait Bruno Gollnisch, déclarer comme Mélenchon que le Parti Socialiste, c’est la gauche , que les voix de la gauche (doivent se reporter) sur le candidat de gauche le mieux placé ? Imagine-t-on le président vénézuélien passer à la caisse en cautionnant comme Mélenchon le système de fausse alternance droite mondialiste-gauche bruxelloise qui maintient les peuples européens sous la domination de l’oligarchie? Imagine-t-on Chavez dire comme Mélenchon qu’il ne faut pas sortir de l’UE et de l’euro ? Imagine-t-on Chavez, chantre de la révolution bolivarienne, assimiler comme Mélenchon, le nationalisme au fascisme et faire de la lutte contre les nationaux son cheval de bataille ? ». Chavez condamnait fortement, comme chacun le sait, les ingérences du Nouvel ordre mondial et contrairement également au FG et autres partis du Systéme, les menées visant à déstabiliser le régime laïc en Syrie.
Une guerre effroyable qui dure depuis bientôt deux ans dans ce pays, qui a fait déjà plus de 70 000 morts, dans laquelle les extrémistes djihadistes prennent une part chaque jour plus importante par rapport aux combattants dits « modérés », soutenus officiellement par Washington et les chancelleries atlantistes en Europe. Ainsi les combattants de la brigade internationale islamiste du Front Al-Nosra, qui souhaitent imposer la charia en Syrie, ont conquis ces dernières heures pour la première fois une capitale provinciale, Raqa.
Certes, le président syrien Bachar el Assad affirmait encore le 3 mars son optimisme : « Nous sommes en passe de l’emporter face aux rebelles », mais le terrorisme à grande échelle a mis le pays à genoux. Selon un communiqué de l’Onu publié aujourd’hui le seuil du million de réfugiés syriens aurait été est atteint, auxquels s’ajoutent «des millions de déplacés à l’intérieur du pays, et des milliers de personnes traversant les frontières chaque jour. » « La Syrie est entrée dans la spirale d’une catastrophe absolue », a déclaré le Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies (HCR).
Rania Abdel-Rahman al-Mulaifi, porte-parole de la délégation koweitienne au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, s’est officiellement inquiété de ce que l’agriculture syrienne ait été détruite à 50%, ce qui risque de provoquer une catastrophe alimentaire. C’est aussi le Koweït qui a accueilli fin janvier la Conférence des donateurs pour la Syrie, regroupant une soixantaine de pays qui ont promis de verser plus de 1,5 milliard de dollars d’aide humanitaire au peuple syrien. Tout en spéculant et/ou agissant en faveur de la chute du régime actuel, alors que selon les Nations unies, plus de la moitié des hôpitaux et un quart des écoles ont été détruits par les rebelles et autres « combattants de la liberté » anti-Assad…
Dans ce contexte, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a réagi le 4 mars à l’embuscade qui en Irak a causé le mort de 48 militaires syriens. « Il est dommage que, comme nous avons prévenu, le conflit interne en Syrie commence à se propager à l’extérieur du pays en constituant une menace pour la sécurité des Etats voisins. Il est en outre très dangereux de voir des terroristes opérer de plus en plus librement dans l’espace transfrontalier » a-t-il déclaré.
Auparavant, M. Loukachevitch s’est inquiété également des décisions adoptées lors de la dernière réunion des « Amis de la Syrie » à Rome le 28 février, qui réunissait les pays soutenant les opposants au président Bachar el Assad. Il a été ainsi promis davantage d’aide politique et matérielle à l’opposition syrienne. Or, a affirmé le diplomate russe, « la communauté internationale est consciente du fait qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit syrien. Et pourtant, à en juger par les informations que nous recevons, les décisions adoptées à Rome, ainsi que les déclarations qui y ont été faites, encouragent les extrémistes à s’emparer du pouvoir par la force, sans prendre en compte les souffrances du peuple syrien, inévitables dans un tel scénario. »
Témoin de cette hypocrisie ou au pire, de la naïveté confondante des occidentaux, le porte-parole du département d’Etat américain Patrick Ventrell, comme avant lui le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui à Rome a aussi promis 60 millions de dollars au profit de la « révolution » , a affirmé que si les Etats-Unis n’entendent pas livrer d’armes à l’opposition syrienne, les groupes de l’opposition considérés comme « modérés » pourraient les obtenir en provenance de pays tiers !
Cette capacité des rebelles qualifiés de « modérés » (sur quels critères objectifs ?) à l’emporter non seulement sur le parti Baas mais aussi au final sur les djihadistes n’est pas un scénario qui fait l’unanimité. Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a averti que « la Syrie, théâtre d’une crise humanitaire d’envergure, pourrait devenir prochainement l’épicentre d’une crise stratégique aux proportions monumentales. La Syrie est un pays très pauvre, mais elle possède des armes chimiques, des systèmes de DCA et une série d’autres armements figurant parmi les plus meurtriers et les plus complexes au monde. Au fur et à mesure de l’effondrement du régime syrien, le risque que ces moyens tombent entre les mains des groupes terroristes devient très réel »
Bruno Gollnisch a averti depuis longtemps sur les conséquences très inquiétantes pour les chrétiens d’orient de la montée en puissance du fondamentalisme islamiste, des révolutions arabes plus ou moins instrumentalisées, et bien sûr de la déstabilisation des régimes laïcs, hier en Irak, aujourd’hui en Syrie. Minorités chrétiennes persécutées dans de nombreux pays, chacun connaît la situation subie par les coptes en Egypte par exemple.
Reprenant un dépêche de l’Assyrian International News Service, Daniel Hamiche sur le site de l’Observatoire de la christianophobie, indiquait que « forte de 2 millions d’âmes, la communauté chrétienne de Syrie, présente sur place depuis 2 000 ans, est victime de ce qu’un patriarche libanais a qualifié de grand exil qui se déroule en silence. Chaque semaine, des centaines de chrétiens syriens se réfugient au Liban voisin – le nombre total de Syriens réfugiés au Liban serait de plus de 920 000. Des villages entiers de chrétiens ont été vidés de leurs habitants, soit parce qu’ils en ont été chassés par les milices islamistes soit pour fuir leur arrivée annoncée. »
Dans un texte daté du Carême 2013, Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, indique qu’à Alep « la première ville chrétienne de Syrie a perdu plus de 65 % de ses fidèles », qu’ « Homs, la troisième ville de Syrie, a vu toutes ses paroisses du centre et des banlieues dévastées », qu’à « Damas, champ de combats, les paroisses de la couronne urbaine ont fermé leurs portes. Une cathédrale a moitié vide a accueilli le nouveau patriarche grec orthodoxe. À noter que les grecs orthodoxes qui forment 60% des chrétiens de Syrie, sont les plus touchés des Églises. Sans oublier les malheurs des autres régions martyres. »
Oui, Chavez avait bien raison de douter des bienfaits des manœuvres des docteurs Folamour du Nouvel ordre mondial, notamment lorsque l’on voit les résultats de leurs agissements sur le sort des plus vieilles communautés chrétiennes de la planète.
Baldr dit
Attention monsieur Gollnisch : Chavez se réclamait du franc-maçon Bolivar, prônait l’immigrationnisme, était à la base de l’UNASUR sur le modèle de l’UE, défenseur du fédéralisme sud américain et défendait l’idée d’une monnaie unique, finançait les FARC, prônait le laxisme et a fait exploser l’insécurité… Attention à qui nous défendons ! … L’altermondialisme reste un mondialisme.
Blog de Bruno Gollnisch dit
Vous avez tout à fait raison « Baldr » et nous ne sommes pas béatement, Bruno Gollnisch le redit ici, des admirateurs de l’ensemble de la politique de M. Chavez. L’homme avait ses faces d’ombre et ses contradictions. Ce n’est bien sûr pas un hasard si un Mélenchon, ou encore de nombreuses figures de la gauche dite humaniste, ont soutenu certaines actions et déclarations d’Hugo Chavez… L’altermondialisme est effectivement la facette gauchisante du mondialisme, nous l’avons souvent rappelé sur ce blog. Vous remarquerez que ce n’est pas cet aspect là que nous mettons en avant chez le défunt président vénézuélien mais notamment son refus des oukazes et des menées du Nouvel ordre mondial, que nous voyons notamment à l’oeuvre au Proche et au Moyen-Orient avec les conséquences désastreuses que nous pointons ici. Merci de votre courriel, cordialement. gollnisch.com.
aurelien petit dessaux dit
tout a fait d’accord avec vous Baldr Qu ‘on puisse dire que Chavez a oeuvré pour son peuple , on peut l’admettre mais qu’un cadre et des militants FN fassent l’apologie du président de la gauche radicale antilibérale , ce proche de Fidel Castro , des marxistes d’amériques du sud et de ché Guevara est vraiment d’un ridicul sans non qui démontre une fois de plus que le FN ne vaut plus rien du tout .Certes il était patriote ,de tendance souverainiste , catholique mais national-communiste de plus, son bilan est bien médiocre contrairement à ce qu’on essaie de nous dire .
Il conduisait le pays d’une façon autoritaire ,il menait une politique inefficace , la criminalité a atteind des records dans un pays dont la capitale recense 220 crimes commis pour 100 000 habitants , qui en fait la ville qui connait la plus grand insécurité au monde , il a dilapidé le trésor vénézuélien, -l’or noir-, en nationalisant à tour de bras, décourageant ainsi les créations d’emplois productifs, en laissant grimper une inflation jusqu’à 27 %, fermant les yeux sur des trafics d’officiers corrompus , la dette publique est très élevée . Tout aussi discutable, sa politique ambiguë à l’égard de la cruelle rébellion marxiste des FARC en Colombie voisine.
VOILA POUQUOI SON BILAN EST PLUS QUE DISCUTABLE , SURTOUT QUE TRES PEU DES BENEFICES DU PETROLE ONT ETES REINVESTIS DANS DU DEVELOPPEMENT
Blog de Bruno Gollnisch dit
De quelle « apologie » parlez-vous? Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre Aurélien…nous vous invitons donc à relire, à tête reposée, ce que nous avons écrit ici.Cordialement. gollnisch.com
carreli dit
Moi en tant que militant FN je suis un fan du president Chavez
Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.
1. Jamais dans l’histoire de l’Amérique latine, un leader politique n’avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable.Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points.
2. Toutes les instances internationales, de l’Union européenne à l’Organisation des Etats américains, en passant par l’Union des nations sud-américaines et le Centre Carter, ont été unanimes pour reconnaître la transparence des scrutins.
3. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ».
4. L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire, écrire et compter grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I.
5. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que l’illettrisme avait été éradiqué au Venezuela.
6. Le nombre d’enfants scolarisés est passé de 6 millions en 1998 à 13 millions en 2011 et le taux de scolarité dans l’enseignement primaire est désormais de 93,2%.
7. La Mission Robinson II a été lancée afin d’amener l’ensemble de la population à atteindre le niveau du collège. Ainsi, le taux de scolarité dans l’enseignement secondaire est passé de 53,6% en 2000 à 73,3% en 2011.
8. Les Missions Ribas et Sucre ont permis à des centaines de milliers de jeunes adultes d’entreprendre des études universitaires. Ainsi, le nombre d’étudiants est passé de 895 000 en 2000 à 2,3 millions en 2011, avec la création de nouvelles universités.
9. Au niveau de la santé, le Système national public de santé a été créé afin de garantir l’accès gratuit aux soins à tous les Vénézuéliens.Entre 2005 et 2012, 7 873 centres médicaux ont été créés au Venezuela.
10. Le nombre de médecins est passé de 20 pour 100 000 habitants en 1999 à 80 pour 100 000 habitants en 2010, soit une augmentation de 400%.
11. La Mission Barrio Adentro Ia permis de réaliser 534 millions de consultations médicales. Près de 17 millions de personnes ont ainsi pu être soignées, alors qu’en 1998, moins de 3 millions de personnes avaient un accès régulier aux soins. 1,7 millions de vies ont ainsi été sauvées entre 2003 et 2011.
12. Le taux de mortalité infantile est passé de 19,1 pour mille en 1999 à 10 pour mille en 2012, soit une réduction de 49%.
13. L’espérance de vie est passée de 72,2 ans en 1999 à 74,3 ans en 2011.
14. Grâce à l’Opération Milagro lancée en 2004, 1,5 millions de Vénézuéliens atteints de cataractes et autres maladies oculaires, ont retrouvé la vue.
15. De 1999 à 2011, le taux de pauvreté est passé de 42,8% à 26,5% et le taux de pauvreté extrême de 16,6% à 7%.
16. Au classement de l’Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Venezuela est passé du 83ème rang en 2000 (0,656) au 73ème rang en 2011 (0,735), intégrant ainsi la catégorie des nations à l’IDH élevé.
17. Le coefficient de GINI, qui permet de calculer les inégalités dans un pays, est passé de 0,46 en 1999 à 0,39 en 2011.
18. Selon le PNUD, le Venezuela, qui dispose du coefficient de GINI le plus bas d’Amérique latine, est le pays de la région où il y a le moins d’inégalités.
19. Le taux de malnutrition infantile a été réduit de près de 40% depuis 1999.
20. En 1999, 82% de la population avait accès à l’eau potable. Ils sont désormais 95%.
21. Durant la présidence de Chávez, les dépenses sociales ont augmenté de 60,6%.
22. Avant 1999, seules 387 000 personnes âgées recevaient une pension de retraite. Elles sont désormais 2,1 millions à en bénéficier.
23. Depuis 1999, 700 000 logements ont été construits au Venezuela.
24. Depuis 1999, le gouvernement a remis plus d’un million d’hectares de terres aux peuples aborigènes du pays.
25. La réforme agraire a permis à des dizaines de milliers d’agriculteurs de posséder leurs terres. Au total, plus de 3 millions d’hectares de terres ont été distribués.
26. En 1999, le Venezuela produisait 51% des aliments qu’il consommait. En 2012, la production est de 71%, alors que la consommation d’aliments a augmenté de 81% depuis 1999. Si la consommation de 2012 était similaire à celle de 1999, le Venezuela produirait 140% des aliments consommés au niveau national.
27. Depuis 1999, le taux de calories consommées par les Vénézuéliens a augmenté de 50% grâce à la Mission Alimentation qui a créé une chaîne de distribution de 22 000 magasins alimentaires (MERCAL, Casas de Alimentación, Red PDVAL), où les produits sont subventionnés à hauteur de 30%. La consommation de viande a augmenté de 75% depuis 1999.
28. Cinq millions d’enfants reçoivent désormais une alimentation gratuite à travers le Programme d’alimentation scolaire. Ils étaient 250 000 en 1999.
29. Le taux de malnutrition est passé de 21% en 1998 à moins 3% en 2012.
30. Selon la FAO, le Venezuela est le pays d’Amérique latine et de la Caraïbe le plus avancé dans l’éradication de la faim.
31. La nationalisation de l’entreprise pétrolière PDVSA en 2003 a permis au Venezuela de retrouver sa souveraineté énergétique.
32. La nationalisation des secteurs électriques et de télécommunications (CANTV et Electricidad de Caracas) ont permis de mettre fin à des situations de monopole et d’universaliser l’accès à ces services.
33. Depuis 1999, plus de 50 000 coopératives ont été créées dans tous les secteurs de l’économie.
34. Le taux de chômage est passé de 15,2% en 1998 à 6,4% en 2012, avec la création de plus de 4 millions d’emplois.
35. Le salaire minimum est passé de 100 bolivars (16 dollars) en 1999 à 2047,52 bolivars (330 dollars) en 2012, soit une augmentation de plus de 2000%. Il s’agit du salaire minimum en dollars le plus élevé d’Amérique latine.
36. En 1999, 65% de la population active touchait le salaire minimum. En 2012, seuls 21,1% des travailleurs disposent de ce niveau de salaire.
37. Les adultes d’un certain âge n’ayant jamais travaillé disposent d’un revenu de protection équivalant à 60% du salaire minimum.
38. Les femmes seules et les personnes handicapéesreçoivent une allocation équivalente à 80% du salaire minimum.
39. Le temps de travail est passé à 6h par jour et à 36 heures hebdomadaires sans diminution de salaire.
40. La dette publique est passée de 45% du PIB en 1998 à 20% en 2011. Le Venezuela s’est retiré du FMI et de la Banque mondiale en remboursant par anticipation toutes ses dettes.
41. En 2012, le taux de croissance au Venezuela a été de 5,5%, l’un des plus élevés au monde.
42. Le PIB par habitant est passé de 4 100 dollars en 1999 à 10 810 dollars en 2011.
43. Selon le rapport annuel World Happinessde 2012, le Venezuela est le second pays le plus heureux d’Amérique latine, derrière le Costa Rica, et le 19ème au niveau mondial, devant l’Allemagne ou l’Espagne.
44. Le Venezuela offre un soutien direct au continent américain plus important que les Etats-Unis. En 2007, Chávez a alloué pas moins de 8,8 milliards de dollars en dons, financements et aide énergétique contre seulement 3 milliards pour l’administration Bush.
45. Pour la première fois de son histoire, le Venezuela dispose de ses propres satellites (Bolívar et Miranda) et est désormais souverain dans le domaine de la technologie spatiale. Internet et les télécommunications sont disponibles sur tout le territoire.
46. La création de Pétrocaribe en 2005 permet à 18 pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, soit 90 millions de personnes, d’acquérir du pétrole subventionné à hauteur de 40% à 60%, et d’assurer leur sécurité énergétique.
47. Le Venezuela apporte également son aide aux communautés défavorisées des Etats-Unis en lui fournissant de l’essence à des tarifs subventionnés.
48. La création de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) en 2004 entre Cuba et le Venezuela a jeté les bases d’une alliance intégratrice basée sur la coopération et la réciprocité, qui regroupe huit pays membres, et qui place l’être humain au centre du projet de société, avec l’objectif de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
49. Hugo Chávez est à l’origine de la création en 2011 de la Communauté des Etats d’Amérique latine et de la Caraïbe (CELAC) qui regroupe pour la première fois les 33 nations de la région, qui s’émancipent ainsi de la tutelle des Etats-Unis et du Canada.
50. Hugo Chávez a joué un rôle essentiel dans le processus de paix en Colombie. Selon le président Juan Manuel Santos, « si nous avançons dans un projet solide de paix, avec des progrès clairs et concrets, des progrès jamais atteints auparavant avec les FARC, c’est également grâce au dévouement et à l’engagement de Chávez et du gouvernement du Venezuela ».
Libre à vous de tenter de démontrer que ses 50 points sont faux… Bon courage.
Bertrand dit
Pour ma part, je trouve que vous avez raison Bruno Gollnisch de souligner le fossé séparant un Chavez d’un ectoplasme mondialiste comme Mélenchon. Aurélien peut critiquer surement à bon droit l’action de Chavez à la tête du Vénézuela, mais les patriotes peuvent approuver le refus de Chavez de se coucher devant l’oncle Obama et avant lui l’oncle Bush dans le domaine des relations internationales. Je n’ai jamais mis les pieds au Vénézuela sauf une courte escale il ya quelques années à l’aéroport de Caracas, mais je voyage régulièrement depuis 17 ans pour des raisons professionnelles aux Etats-Unis, pays que je connais bien et dont j’apprécie certains aspects. Mais Je peux vous assurer que l’insécurité, les tensions ethniques, et la pauvreté sont de terribles réalités du « paradis » yankee. Les ghettos de L.A, de Washington ou de Chicago n’ont rien à envier aux coupes gorges vénézueliens. Et je ne parle pas des ravages sur l’économie mondiale générés par l’ultra libéralisme, le gouvernement US, les pratiques des banquiers new-yorkais. ..Vous êtes un honnête homme et un homme libre M. Gollnisch. Vous avez toute ma considération. Bertrand
Antoinette dit
Merci M. Gollnisch de parler du sort des chrétiens d’orient et du drame en Syrie. Le soutien apporté par nos dirigeants à ceux qui sont en train de mettre ce pays à feu et à sang devrait révulser tous les Français s’ils étaient correctement informés. Une raison supplémentaire de voter FN l’année prochaine. Bravo à Marine et à vous tous.
Comunista dit
Sauf que le Front National est capitaliste! (pas Chavez)
Blog de Bruno Gollnisch dit
« Sauf » que là n’est pas la question!