Au plus bas dans les sondages, François Hollande inaugurait hier à Dijon la série de déplacements que ses communicants ont prévu en province dans les prochains mois. Cette stratégie de reconquête de l’opinion sera-t-elle efficace? En terre socialiste, chez son ami François Rebsamen, et malgré une visite dans un quartier pluriel soigneusement orchestré, avec son lot de figurants rameutés pour faire la claque, le chef de l’Etat a pu mesurer une hostilité et un désespoir palpables; la déception engendrée par sa politique européiste peu ou prou identique à celle de son prédécesseur…
« L’essence qui augmente, les taxes sur les allocations familiales, ce n’est pas ça le socialisme ! », a-t-on pu entendre à Dijon rapportait Le Monde. Alors que faire ? Nous ne reviendrons pas une nouvelle fois ici sur le problème de l’immigration de peuplement dont le coût net annuel a été évalué par Yves-Marie Laulan, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations, lors de son dernier colloque du 11 février 2012, à 73,3 milliards d’euros…
La France enregistre des déficits publics faramineux, l’Etat en tant que tel n’est d’ailleurs responsable que d’un tiers des dépenses, les autres étant générées par les collectivités locales budgétivores, gérées très majoritairement par la gauche clientéliste, et la sécurité sociale.
Sécu dont les comptes sont très fortement impactés par l’immigration et la fraude sociale. Celle-ci engendre chaque année des milliards d’euros de pertes pour l’Etat, et donc pour les Français, rappelait à l’intention du grand public, le 24 février dernier, la très pédagogique émission Zone interdite sur M 6 …
Si l’Etat étrangle les forces vives de ce pays, il est tout aussi vrai que les fromages ripoublicains nourrissent grassement les petits copains du Système. Faut-il rappeler que la France détient le record du monde du nombre d’élus ?
Un internaute nous l’indiquait dans un courriel adressé récemment : « Il y a cinq échelons d’élections au suffrage universel: municipal, régional, législatif, présidentiel, européen. Des échelons d’élus qui se cooptent entre eux, les agglomérations de communes, le Conseil Régional, le Conseil Général, le Gouvernement, le Sénat… C’est un véritable business qui étrangle le débat démocratique, avec de nombreux échelons de décisions qui se télescopent. »
«Il faut y ajouter des légions de fonctionnaires et Hauts fonctionnaires qu’ils nomment à leur service (…) et des cohortes d’arpenteurs de couloirs payés à réfléchir sur le sexe des anges. Les médias leurs servent la soupe à grands coup d’ informations et autres talkshows animés par leurs produits dérivés : les experts journaleux de politique politicienne… »
Par absence de courage et/ou par refus idéologique constate Bruno Gollnisch, plutôt que d’ôter leurs œillères, d’agir dans ces domaines et sur ces dossiers là, ce gouvernement préfère s’attaquer aux proies faciles, dociles, taillables et corvéables à merci que sont les familles françaises et les retraités.
Retraités qui devront s’acquitter de la taxe de 0,3% sur leurs pensions pour couvrir le risque de « dépendance » à partir du 1er avril –voir notre article date du 13 janvier dernier- , la taxe CASA. Celle-ci devrait rapporter 450 millions d’euros en 2013, puis 600 millions d’euros à partir de 2014.
Ne s’arrêtant pas en si mauvais chemin, les crânes d’œufs des ministères ont décidé, pour commencer, la hausse du taux de CSG des retraités et de supprimer l’indexation du montant de leur pension sur la hausse des prix.
Selon le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) si le niveau de vie moyen des retraités est à peu près équivalent à celui des actifs – tout comme le pourcentage des retraités pauvres , plus de 10% d’entre eux…- en 2050, les retraités auront des pensions relatives inférieures de 25 % à celles d’aujourd’hui! Nous voyons là le résultat de la réforme Balladur de 1993 qui prévoyait notamment l’indexation des pensions non plus sur les salaires mais sur l’inflation.
Last but not least , les familles nombreuses françaises qui pour leur malheur sont cataloguées comme « aisées » par le gouvernement, vont aussi être mises à l’amende. Une cible idéale puisque celles-ci ne fournissent pas les gros bataillons des électeurs du PS…
Lundi, le journal Les Echos sur son site internet, indiquait que le très mal nommé Haut Conseil de la famille estimait dans un rapport commandé par le gouvernement et qui lui sera rendu jeudi, qu’il faudra réduire de 2,2 milliards d’euros les prestations familiales d’ici 2016.
Souhaitée en son temps par le Premier ministre Alain Juppé , cette mesure viserait à réduire le déficit de la branche famille, qui devrait atteindre 1,7 milliard d’euros en 2016 ; d’autant qu’à cette somme doivent être ajoutés les 400 à 500 millions d’euros de hausse des prestations annoncées en décembre pour « lutter contre la pauvreté .»
Le feu vert a été donné mi-février par le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, qui avait déclaré que l‘imposition des prestations familiales était « un sujet qui (pouvait) être mis sur la table », suivi rapidement pat le porte-parole du PS, David Assouline, qui avait déclaré que ce n’était pas un sujet tabou.
Ce serait là estime Bruno Gollnisch, un nouveau coup dur pour la démographie française , déjà très largement soutenue artificiellement par les flux migratoires non européens; mais il est vrai que nos dirigeants ne comptent pas sur les berceaux gaulois pour assurer un avenir à l’entité administrative européiste qu’ils appellent encore France.
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