Communiqué de Bruno Gollnisch (29 mars)
Que M. Badinter, alors avocat, ait défendu Bontemps, complice de Buffet, égorgeur d’une infirmière et d’un gardien de prison, est normal, car tout criminel, même le plus abject, a le droit d’être défendu.
Mais que, ancien Ministre de la Justice, il écrive un opéra en défense d’un autre assassin du directeur de la prison de Clairvaux, c’est beaucoup.
Et que la Ministre en exercice Mme Taubira vienne le soutenir à Lyon, c’est parfaitement indécent. On me dira que Victor Hugo s’était à l’époque penché sur le cas de l’assassin en question. Mais contrairement à Christiane Taubira, Victor Hugo n’était pas, que l’on sache, en charge de la sécurité du personnel pénitentaire !
Moi, ma compassion s’adresse à la mémoire du jeune gardien Guy Girardot et de l’infirmière et mère de deux enfants Nicole Comte, pris en otage par Buffet et Bontemps, puis égorgés.
Henrique dit
Lorsque les bergers se mettent à pleurer sur les malheurs du loup et l’excuser d’avoir égorger les moutons, on se dit qu’il y a quelque de pourri dans la bergerie.