Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Geier (A7-0116/2013) traitant de la Décharge 2011 – Commission – Section III
Pour la 18ème fois consécutive, la Cour des Comptes a été incapable de délivrer une déclaration d’assurance positive et exempte de réserve sur la manière dont les budgets consacrés aux politiques européennes sont gérés.
La Commission s’abrite commodément derrière la responsabilité des Etats, supposés gérer avec elle les dépenses.
Mais il suffit de lire le rapport, et certains autres de la cinquantaine que nous votons aujourd’hui, pour s’apercevoir que la Commission, ou les agences qui lui sont encore directement rattachées, n’est pas exempte de reproches elle-même : complexité des politiques, gabegie, gaspillages, mauvaise gestion, manque de contrôle, problèmes de gestion et de recrutement de personnels, et même, dans quelques cas, doutes sur la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes…
Quant à la performance, c’est-à-dire l’utilité réelle des dépenses et leur valeur ajoutée par rapport aux actions nationales, elle est parait-il très compliquée à évaluer. J’aurais tendance à penser qu’elle n’est pas évaluée de peur de devoir conclure à son inexistence.
De la part d’une institution qui se pique de donner des leçons de gestion budgétaire aux Etats membres, ou prétend la leur dicter, cela fait beaucoup. Suffisamment en tout cas pour que je ne vote pas la décharge budgétaire.
Laisser un commentaire